l La justice pour et par les femmes
La journée internationale de la femme est l'occasion de réaffirmer que l'égalité entre les hommes et les femmes doit encore progresser. La justice œuvre au quotidien pour y parvenir et protéger les femmes victimes de violences. La Justice est d'ailleurs symbolisée par une femme : la déesse Thémis. La protection des femmes est une priorité. En témoigne la loi de juillet 2012 qui renforce leurs droits contre le harcèlement sexuel.
PHOTO : Thémis, déesse allégorique de la Justice, est représentée sous les traits d'une femme, aux yeux bandés pour garantir son impartialité, une balance dans les doigts en signe d'équité. Chaque 8 mars, la Justice s'associe à la journée internationale dédiée aux femmes et à leurs droits
La loi du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel donne une définition plus précise mais également plus large du délit de harcèlement sexuel. Elle aggrave les peines maximales encourues et réprime les discriminations commises à l’encontre des victimes de harcèlement sexuel. Enfin, elle renforce la prévention du harcèlement sexuel dans le monde professionnel. L’objectif est clair : prévenir ce délit, encourager les victimes à dénoncer rapidement les faits et l’entourage à témoigner des faits de harcèlement qu’il constate et sanctionner le délit plus lourdement.
La loi donne une double définition du délit de harcèlement sexuel, selon qu’il s’agit de faits répétés ou d’un acte unique assimilé au harcèlement sexuel.
Le harcèlement sexuel est un délit.Le harcèlement sexuel et les faits assimilés au harcèlement sexuel sont punis de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. Ces peines ont été doublées par rapport à la situation antérieure.
Des peines complémentaires peuvent être prononcées par les juridictions.
Tout salarié du secteur privé ayant commis des agissements de harcèlement sexuel est passible de sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement.Tout salarié du secteur public est également passible de sanctions pour ces mêmes agissements.
L'auteur de harcèlement sexuel peut devoir verser à sa victime des dommages-intérêts, en réparation du préjudice causé.