Selon les analyses, "les gens qui ont mangé ces graines ont neuf fois plus de chances d'avoir des diarrhées sanglantes et d'autres signes d'infection par la bactérie Eceh que ceux qui n'en ont pas mangées", a-t-il dit.
Alerte
Il y a eu des analyses "multiples", dans les champs et dans les produits d'une exploitation du nord de l'Allemagne, Gärtnerhof à Bienenbüttel, qui n'ont certes pu prouver la présence irréfutable de la bactérie, mais "la chaîne d'indices est tellement importante" qu'on peut identifier désormais l'origine de la contamination, ont expliqué les responsables des autorités sanitaires.
Cette conférence de presse réunissait le RKI, l'Office fédéral pour la protection des consommateurs et la sécurité alimentaire, et de l'Institut fédéral d'évaluation des risques.
Ils ont annoncé officiellement la levée de l'alerte décrétée fin mai contre la consommation de concombres, de tomates et de salades crûs, qui a coûté déjà des centaines de millions d'euros aux agriculteurs européens.
"Nos trois instituts sont d'accord (pour dire) qu'il n'y a plus de raison de maintenir ces recommandations" de non consommation, a dit l'un des dirigeants.
Par ailleurs, il semble que "la source d'infection n'est plus active", et "les chiffres de nouveaux malades infectés baissent", ont-ils dit.
"Il n'y a pas d'autre piste sérieuse que les graines germées", a expliqué M. Burger en réponse à une question sur la certitude à 100% des autorités qu'il n'y a pas d'autre source de contamination que des ces graines germées.
SOURCE : AFP