Louis Boutrin : Gilles, j'ai lancé la blockchain ZERO CHLORDECONE dans un Hypermarché parce que je connais ton attachement profond à une traçabilité des fruits et légumes produits et consommés en Martinique. Je suppose, à l'instar de nombreux martiniquais, que tu mets les pieds dans ces temples de consommation. Alors, je n'ai pas d'autre choix que de te protéger toi et tous ces consommateurs, petits et grands, qui y font leurs courses quotidiennement. J'espère que vous serez aussi nombreux auprès des producteurs de la filière animale regroupés en coopérative (COPMAR). Avec le PARC NATUREL, nous les accompagnons demain SAMEDI pour le MARCHE AGRICOLE LABELISE ZERO CHLORDECONE. Tu y seras. J'en suis sûr ! Je t'attends pour faire un selfie ensemble.

Gilles Dégras : Louis Boutrin, dans la symbolique c'est une erreur politique. Dans le cas présent ce n'est plus le syndrome de Stockholm mais celui de Dostaly. Dans la même veine, tu inaugures une crèche et tu invites Marc Dutroux pour couper le ruban ? J'ai envie de vomir...mais c'est peut-être à cause de mon taux de chlordécone dans le sang.

Louis Boutrin : Gilles, je te laisse gérer la symbolique et tes vomissements. Je ne suis pas à ce niveau mais sur le terrain de la SANTE PUBLIQUE. Pendant que tu t'ériges en donneur de leçons universel, je tente d'apporter des réponses concrètes à ce drame collectif. Ma mission est donc simple. Te préserver toi et tous ces martiniquais qui fréquentent les hypermarchés et les marchés traditionnels. Pour le reste, en conscience, je défends les intérêts des martiniquais dans le volet pénal de ce scandale. Donc trêve de bavardages. A défaut d'une démarche collective attendue depuis 2007, AGISSONS MAINTENANT !

Louis BOUTRIN –

Co-auteur avec Raphaël CONFIANT du livre CHRONIQUE D'UN EMPOISONNEMENT ANNONCE - LE SCANDALE DU CHLORDECONE AUX ANTILLES FRANCAISES - 1972-2002