Cette réforme avait été annoncée en décembre par Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat à l'enseignement supérieur et à la recherche : il s’agissait d’instaurer une grille de correction unique et une date d’examen identique pour tous, « dans un souci d’égalité républicaine ».

Le nouvel examen vise à corriger la « disparité extraordinaire » dans les résultats, avec des taux de réussite variant de 17 % à 65 % selon les centres d’examen, explique Elizabeth Menesguen qui dirige la commission formation duCNB. L’objectif est également d’assurer que les futurs élèves avocats ont bien « acquis les fondamentaux » lorsqu’ils entrent à l’école.

Le premier examen unique devrait se dérouler en  septembre 2017, avec d’abord trois épreuves écrites (synthèse, cas pratique, procédure), puis, pour celles et ceux ayant franchi ce barrage, un oral de langue et un grand oral portant sur « les libertés publiques et les droits fondamentaux ». Quelque 10 000 étudiants en droit, ayant au moins le niveau master 1, présentent chaque année cet examen. 3 500 et 3 800 d’entre eux sont reçus au sein de l’école d’avocat, qui les prépare, en dix-huit mois, à l’examen d’entrée à l’Ecole de formation du barreau, communément appelé « examen du barreau ».

SOURCE : Le Monde