Quand Victorin LUREL souligne les différences.
Le Député LUREL, Président du Conseil Régional de Guadeloupe, prend acte des résolutions du Congrès des élus de Martinique.
Par un communiqué adressé à notre rédaction, il souligne les différences de situation entre la Martinique et la Guadeloupe, mais pas un mot quant à la volonté des élus du Congrès d'opter pour l'Art. 74.
Alors, s'agit-il exclusivement de différences de situation quand on connaît les positions passées de Victorin LUREL ardent défenseur du NON lors du scrutin du 7 décembre 2003 ?
DEBATINSTITUTIONNEL
Victorin LURELsouligne les différences
de situation entrela Guadeloupe et la Martinique
Basse-Terre, le 11 décembre2008 – Leprésident de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, prend acte des résolutionsdu Congrès des élus départementaux et régionaux de la Martinique relançant leprocessus d’évolution statutaire, conformément aux engagements pris par lesprésidents Alfred MARIE-JEANNE et Claude LISE.
Victorin LUREL rappelle cependant que le « non »ne l’avait emporté que de justesse, d’un peu plus d’un millier de voix, enMartinique en 2003 quand, en Guadeloupe, le rejet du projet par les électeurs aété massif. Il précise également que les principaux groupes politiquesmartiniquais représentés dans les deux collectivités majeures ont fait figurerla relance de l’évolution statutaire dans leurs programmes politiques dès 2004.En Guadeloupe, ni l’actuelle majorité régionale, ni l’actuelle majoritédépartementale n’ont été élues sur un tel programme.
Estimant que la priorité est de traiter concrètement dèsaujourd’hui les problématiques de pouvoir d’achat, de logement et d’éducationdes Guadeloupéens ainsi que de formuler des réponses à la crise qui menace l’économie,Victorin LUREL réaffirme que la question institutionnelle n’est cependant pasmorte et qu’il conviendra de la relancer le moment venu. « Il faudra lefaire dans la plus grande clarté en tirant les leçons de l’échec de 2003. Ilfaudra déconnecter cette question du calendrier électoral, c'est-à-dire ne pas lancerun nouveau processus à un an des prochaines élections régionales. Il faudrapendre le temps d’une pédagogie et d’une conscientisation des citoyens afin deproposer un projet en mesure de fédérer toute la Guadeloupe », affirmeVictorin LUREL.
Le président de Région souligne enfin qu’il existe aujourd’huid’autres voies permettant de clarifier, dans un premier temps, les compétencesdes collectivités existantes (Région, Département, Communes), afin d’éviter leschevauchements et de rendre plus efficace la mise en œuvre des politiquespubliques. Le président de Région indique que ces pistes feront l’objetd’échanges entre les exécutifs des deux assemblées dans le courant de l’année2009, en tenant compte évidemment du débat lancé au niveau national par le chefde l’Etat sur une possible réforme des échelons administratifs.