COPENHAGUE 2009 : TUVALU, petit pays insulaire du Pacifique retient l'attention.

tuvalu.jpgVers un "Protocole de Copenhague"?

10 déc. 09 [AlterPresse] --- Tuvalu, petit pays insulaire du Pacifique, retient l’attention des participants au sommet de Copenhague, grâce à une proposition de d’adoption de deux accords juridiquement contraignants.

Il s’agit d’un amendement au Protocole de Kyoto et un nouveau « Protocole de Copenhague », qui fixe les objectifs de limitation de la température mondiale en dessous de 1,5°C.

 

Jusqu’à présent les propositions débattues visaient l’objectif de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à + 2°C par rapport aux niveaux pré-industriels.

Les organisations de la société civile apportent leur plein soutien à la proposition de Tuvalu au point que la délégation de cette ile a été applaudie par une foule immense a sa sortie de session, constatent des informateurs d’AlterPresse sur place.

La proposition de Tuvalu, qui a été examiné le 9 décembre a encore suscité des discussions ce 10 décembre et devrait être à nouveau abordée le 12 décembre.

Les délégués de Tuvalu ont échangé avec les membres de la coordination des Pays Moins Avancés (PMA), dont Haiti, pour éliminer toute confusion à propos de leur proposition et chercher à rallier dans leur sillage les pays africains qui ne s’étaient pas positionnés.

Mais les Petits États Insulaires de l’Afrique et de la Caraïbe se rallient déjà à la proposition de Tuvalu.

D’autres pays ont fait des propositions pour l’adoption de nouveaux protocoles, dont le Costa Rica, le Japon, l’Australie et les États-Unis d’Amérique.

Le Costa Rica est favorable à un Protocole de Copenhague et appuie l’idée d’un accord juridiquement contraignant.

Le Japon souhaite une réduction des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre (GES) d’au moins 50% par rapport à leurs niveaux actuels d’ici 2050, ainsi qu’une coopération financière et technologique appropriée.

L’Australie soutient qu’un nouveau traité constitue le meilleur moyen de parvenir à un résultat collectif et le délégué des États-Unis soutient un accord juridiquement contraignant.