La Guadeloupe présente, le M.I.M. absent !
Plusieurs délégations étrangères y ont pris part dont celle de la Guadeloupe. Le M.I.M. (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), principal mouvement indépendantiste de Martinique, était absent. Source : Reuters
Huit délégations étrangères ont participé travaux basés sur le thème de "la solidarité des peuples en lutte". Des porte-parole venus du Pays basque, de Catalogne, de Bretagne, de Sardaigne, de Nouvelle-Calédonie, de Kabylie, de la Guadeloupe et du Québec, ont ainsi exposé leur combat mené au nom de la défense de leurs identités. Tous disent avoir en commun un projet de société bâti sur les mêmes valeurs sociales, culturelles et linguistiques. En cette période de crise économique mondiale, l'accent a été également mis sur la nécessité de "mener de front une lutte sociale et politique", a expliqué Jean-Luc Morucci, porte-parole du Syndicat des Travailleurs Corses (STC). En début de soirée, le meeting de clôture devait être consacré à la présentation du document "Corsica 21" consacré "au développement durable et solidaire" proposé par les nationalistes. Il s'agit essentiellement d'un contre projet au Plan d'aménagement et de développement durable de la Corse (Padduc) proposé par les élus de l'UMP, qui en feront leur cheval de bataille pour les élections territoriales du printemps 2010. Globalement, les indépendantistes proposent, dans plus d'une centaine de pages, "un développement durable et solidaire, fondé sur l'environnement et l'identité". Dans cet esprit, la citoyenneté corse serait acquise après une dizaine d'années de résidence dans l'île, ses possesseurs ayant alors la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales ou d'acquérir des biens immobiliers. Au chapitre institutionnel, Corsica Libera prévoit "le passage du statut de départements français à celui d'une véritable région européenne, performante et capable de défendre seule ses intérêts." Source : Reuters