Evo Morales, premier président indigène de Bolivie, a déclaré jeudi à des journalistes qu'il entamait cette grève "pour défendre le vote du peuple". Il sera accompagné dans cette action par 14 dirigeants syndicaux et mouvements sociaux.

Les modalités de la grève de la faim n'a pas été précisée, mais, en Bolivie, ce type d'action consiste généralement à boire de l'eau et à mâcher des feuilles de coca, qui aident à empêcher les crampes d'estomac.

La nouvelle Constitution, proposée par Morales et approuvée par référendum en janvier, prévoit l'organisation d'élections législatives et présidentielle en décembre. En vertu de ce texte, la date aurait dû être officiellement entérinée jeudi par le Congrès.

Evo Morales, présenté comme favori du scrutin présidentiel face à une opposition fragmentée, accuse l'opposition, qui contrôle le Sénat, de manoeuvrer pour empêcher les élections.