Une fête familiale
Une légende issue de la mythologie hindoue serait à l’origine de ces six jours de rites festifs. Sita, la femme du prince Rama, exilé pendant 14 ans dans la forêt des ténèbres, est enlevée par Ravana, le démon de Lanka. Mais, grâce à l’armée des singes menée par Hanuman, Rama délivre son épouse dont il fête le retour dans sa ville natale à Ayodhya en allumant des rangées de lampes sur le routes du retour. Le Dipavali symbolise donc la victoire du Bien sur le Mal, de la Lumière sur les Ténèbres, de la Connaissance sur l’Ignorance.
Les Indiens des Antilles
La traversée
Maltraités sur les navires par les colons européens, méprisés par les populations locales pour leurs différences culturelles, la plupart des indiens se trouvent contraints de rester aux Antilles et à la Réunion. Quant aux nombreux Indiens débarqués en Guyane, ils ont l’occasion de retourner dans leur pays d’origine ou d’émigrer vers les pays frontaliers que sont la Guyane britannique et le Surinam.
Intégration et culture
Les Indo-réunionais réprésentent 25% de la population de l’île. Ce mélange d’assimilation et de fidélité à leurs origines a donné naisance à une religion originale. Privés de brahmanes, qui sont les prêtres hindous restés en Inde, ils ont priviligié des rites populaires comme celui de la déesse Kali, en l’honneur de laquelle sont sacrifiés des animaux.
Dipavali et "indianité" aux Antilles
La résurgence de ces fêtes atteste d’un certain enthousiasme de la part des Indo-antillais, qui se tournent de plus en plus vers l’Inde, afin de mieux connaître leurs racines culturelles.
Pélerinages en Inde
Pourtant peu d’entre eux parlent les deux langues principales du pays des ancêtres que sont l’Hindi et le Tamoul. C’est la Culture créole qui domine dans ces îles et la pratique quotidienne d’un mode de vie à l’indienne se révèle pratiquement inexistante. L’ "indianité" est un concept encore récent, qui peine à se mettre en place depuis les années quatre-vingt.