Notre rédaction vient de recevoir ce Communiqué de Presse de la Préfecture de Martinique relatif à la présence de Chlordécone dans les Ouassous.Nous ne savons pas par quelle opération du Saint-Esprit le poison s’est introduit dans cet élevage spiritain mais la Préfecture persiste et signe et continue à parler de taux de Chlordécone au dessus des normes réglementaires. Non Messieurs des services de l’Etat !
Le Chlordécone est un
pesticide redoutable interdit à la vente et on ne doit pas en trouver
dans les denrées alimentaires vendues sur le territoire martiniquais.
La seule présence de ce poison dans les Ouassous devrait conduire ces
derniers directement à l’incinérateur de ... Dillon. A moins qu’il ne
soit pas en état de fonctionnement. Alors direction Dunkerque. Là-bas,
on y a incinéré des patates douces en provenance de Martinique alors
qu’ils étaient vendus sur les marchés des Antilles... sans que la
population en soit informée !
Au fait, à quand une Manif. des
vendeurs de Ouassous dans les rues de la Ville – Capitale, à l’instar
des vendeuses de “Machandes-Foyal” pour dénoncer le livre de Louis
BOUTRIN et de Raphaël CONFIANT responsables de la mévente des Ouassous
et des difficultés économiques de la profession ?
Préfecture de la Région Martinique Fort de France, le 30 juillet 2007 LA PREFECTURE COMMUNIQUE : Chlordécone sur ouassous -St Esprit Dans le cadre d’un plan de contrôle réalisé par la Direction des Services Vétérinaires sur les produits de piscicultures du département, un prélèvement d’ouassous d’une pisciculture de la commune du St Esprit s’est révélé au dessus des normes réglementaires en chlordécone. Le Préfet a pris le 27 juillet 2007 les mesures suivantes : - Interdiction de mise sur le marché des produits issus de la pisciculture concernée. - Généralisation à toutes les piscicultures du département de prélèvements par la Direction des Services Vétérinaires pour la recherche de chlordécone. - Une réunion sera organisée dès ce début de semaine avec les professionnels sous l'égide du directeur des services vétérinaires afin de déterminer d'éventuelles mesures complémentaires. |