GUADELOUPE -VENDREDI 18 MAI 18H - CAMPUS : LE PREJUGE DE RACE AUX ANTILLES - QUE FAIRE ?

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Le Cercle des Idées, nouveau rendez-vous de conférences thématiques de la Faculté de Droit et de Sciences économiques de la Guadeloupe initié par le Centre d’analyse géopolitique et internationale (CAGI Pôle Guadeloupe du CRPLC) et le Centre de recherche en économie et en droit sur le développement insulaire (CREDDI-LEAD), vous invite à la conférence-débat sur le thème suivant : 

 

  

Le préjugé de race aux Antilles : que faire ? 

 vendredi 18 mai (salle 7, UFR Sciences juridiques et économiques -CAMPUS DE FOUILLOLE) à 18h 
Intervenants :  

Jean BERNABE, Professeur émérite UAG Pôle Martinique 


Louis BOUTRIN, auteur du roman « La Coulée de la Rivière Blanche ». 

Résumé Pr. BERNABE

Le fondement du racisme se situe dans une idéologie elle-même commanditée par des intérêts ethnocentristes alimentés par des thèses pseudo-scientifiques. La pluralité des races, contredite et récusée par l’unité de l’espèce humaine, diffère de la diversité phénotypique, qui n’est qu’une adaptation aux conditions écosystémiques du déroulement de l’hominisation. La vision a priori prometteuse de Souquet-Basiège suggérée par le titre de son ouvrage Le Préjugé de race, paru en 1883, s’avère en réalité au service du conservatisme le plus insidieux. Il est à noter un lien organique entre la notion de race et celle d’identité appliquée aux groupes humains et, par là même, génératrice de dérives communautaristes. Ces notions participent d’une même vision de l’Homme, conçu comme la composante souveraine du monde, à contre-courant de toute approche écologique. Par ailleurs, s’agissant de la Caraïbe, seule une conception internationaliste du nationalisme est de nature à promouvoir et préserver à terme son accès à une unité fédératrice et pourtant diversifiée

Résumé M. BOUTRIN

Qu’on le veuille ou non, la crise sociale de Février 2009 a réactivé la question raciale en Martinique et en Guadeloupe. Louis BOUTRIN, comme bon nombre de ses concitoyens, estime qu’il est temps de désamorcer la bombe et de poser enfin les vraies questions. A travers son roman, M. BOUTRIN met à plat le préjugé de race, une question mémorielle qui dérange aux Antilles. Un sujet sensible qui se posait déjà, avec une certaine acuité, bien avant la dernière révolte sociale de février 2009. L'auteur va à contre-courant des idées reçues et n'hésite pas à préconiser la réconciliation avec les Békés, indispensable selon lui pour recréer une cohésion sociale et affronter ensemble les difficultés de la mondialisation.

 

P/O le Cercle des Idées, 

Bien cordialement,

Frédéric ABIDOS

service Communication UAG