Les «membres du Groupe des 12 » :
Charles Henri Baker « Regwoupman sitwayen pou espwa (Respè)» (2.38%)
Jean Henry Céant « Renmen Ayiti » (8.18%)
Joseph Michel Martelly « Repons peyizan » (s’est désolidarisé depuis)
Leslie Voltaire « Ansanm nou fò» (1.51%)
Jacques Edouard Alexis « Mobilisation pour le Progrès d'Haïti (MPH)» (3.07%)
Jeudy Wilson « Fòs 2010 » (0.57%)
Josette Bijou (Indépendante) (1%)
Erick Smarcki Charles « Parti de l’Évolution nationale d’Haïti (PENH) » (0.24%)
Jean Chavannes Jeune « Alliance Chrétienne Citoyenne pour la Reconstruction d’Haïti (ACCRHA) » (1.80%)
Garaudy Laguerre « (WOZO) » (0.26%)
Leon Jeune « Konbit liberasyon ekonomik (KLE) » (0.36%)
Mirlande Hyppolite Manigat « Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) » (s’est désolidarisé depuis)
Total des votes exprimé le 28 novembre : 19.37 %
Génard Joseph (Groupement Solidarité) (0.85%), arrivé au moment de la déclaration d’annulation du scrutin, a approuvé la position des 12. Après cette conférence, Yves Cristalin « Oganizasyon Lavni (LAVNI) (1.60%) » et Yvon Neptune « Ayisyen pou Ayiti » (0.39%) se sont exprimés en faveur de l’annulation du scrutin.
Autres candidats favorables à l’annulation du scrutin : 2.84%
Ensemble des candidats favorables à l’annulation du scrutin : 22.21 % des votes exprimés
Jacques Édouard Alexis a rappelé, que le groupe a toujours été favorable à la formation d’un gouvernement provisoire et non de transition pour assurer la tenue de bonnes élections avec un nouveau Conseil Électoral.
Il a fait savoir également, que le gouvernement provisoire dont le groupe réclame l’installation est constitutionnel et prévu par les lois haïtiennes ce qui n’est pas le cas, selon lui, pour la loi électorale amendée, qui permettrait au chef de l’État de rester au pouvoir jusqu’au 14 mai (date à laquelle il avait prêté serment en 2006) - Rappelons que la constitution, indique le 7 février comme terme du mandat présidentiel, mais mentionne aussi la durée de 5 ans de ce mandat. C’est sur cette dernière précision que la loi permettant au Président Préval de rester jusqu’au 14 mai 2011, a été voté par le parlement et le Sénat en mai 2010.
De son coté, Jean-Henry Céant a rappelé au chef de l’État, qu’en organisant les élections du 28 novembre, il s’était engagé à quitter le pouvoir le 7 février « M. Préval ne peut se servir d’aucun stratagème constitutionnel pour justifier son éventuel maintien à la tête de l’Etat au-delà du 7 février »
De plus, Jacques Edouard Alexis a précisé que le groupe ne reconnaissait pas, tout comme la constitution haïtienne, la mission d’experts de l’Organisation des États Américain (OEA) devant procéder à la vérification des procès-verbaux. Il affirme que l’OEA fait partie du problème et ne peut, en aucun cas, prétendre faire partie de la solution. « Nous ne reconnaissons pas cette mission, ni le deuxième tour qu’on veut nous imposer. Il faut un gouvernement provisoire pour organiser de nouvelles élections » affirme-t-il.
Pour sa part, Charles-Henri Baker, s’interroge sur la validité de l’évaluation unilatérale par l’OEA, des résultats du scrutin du 28 novembre qualifiés de frauduleux. Estimant que toute enquête sérieuse devrait conduire a l’annulation de 90% des procès-verbaux et donc du scrutin « La loi électorale n’ayant pas été appliquée, il ne saurait être question de recomptage des procès-verbaux issus d’opérations de bourrage d’urnes ».
Le groupe des 12 appelle la population à rester mobilisée pour défendre ses droits, se disant convaincu que « la parodie du 28 novembre ne passera pas et sera annulée ».
SOURCE : HAITI LIBRE