Jacques Bino assassiné.

militantlkp.jpgLa Guadeloupe endeuillée !

Cris de douleurs! L’émotion est palpable ce matin en Guadeloupe.
Jacques Bino fonctionnaire, jeune cadre aux impôts,  militant LKP, membre d’Akiyo a été abattu à la cité Henri IV dans sa voiture. Une balle perdue ? Stratégie récurrente dans les colonies françaises. Alors que le LKP a toujours montré sa détermination avec calme et dignité, la situation a dégénéré. Le LKP par l’intermédiaire d‘Alex Lolia appelle à un rassemblement et un appel au calme aux jeunes

 

Le secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer Yves Jégo celui là même qui a montré sa lâcheté à tenir ses engagements envers les guadeloupéens  a estimé aujourd'hui que le syndicaliste retrouvé mort en Guadeloupe avait été "manifestement assassiné par les émeutiers" ?
Nous espérons qu’à l’instar du préfet Erignac, toute la lumière sera faite sur l’origine de cette soi-disant balle perdue qui manifestement n’a frappé qu’un manifestant de couleur, membre du LKP qui circulait dans une voiture balisée aux couleurs du collectif.

"Il faut vraiment qu'il y ait une trève dans ces violences", a déclaré Jégo à la sortie du conseil des ministres. Il a demandé "que le dialogue reprenne" rapidement sur l'île, après près d'un mois de conflit social.

Les guadeloupéens ont toujours réclamé le dialogue, celui-ci a été rompu quand Jégo a refusé de concrétiser les engagements pris avec les élus guadeloupéens.

Elie Domota estime qu'Yves Jégo porte la responsabilité des violences dans l'île.

Le leader du LKP Elie Domota a estimé mercredi que le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer Yves Jégo et le préfet de région portaient "l'entière responsabilité" des violences de la nuit en Guadeloupe, et accusé les forces de l'ordre de racisme.

"Je crois que tout a démarré hier lorsque les gendarmes sont venus tabasser les manifestants en les insultant avec des propos racistes. Donc je crois que le préfet de région et puis M. Jégo portent l'entière responsabilité de ce qui se passe aujourd'hui", a-t-il déclaré sur RTL, précisant que les forces de l'ordre avait traité "les gens de sales nègres, en leur marchant dessus, en les tabassant".

"Je crois qu'aujourd'hui M. Jégo doit bien mesurer toutes les conséquences de ses interventions", a ajouté Elie Domota, estimant que "visiblement aucun cri d'alarme n'a été entendu": "Aujourd'hui, voilà le résultat", a-t-il lancé.

Le leader de la grogne en Guadeloupe a déclaré qu'avec le LKP, ils avaient "toujours lancé l'appel au calme": "Nous avons toujours dit, singulièrement aux jeunes, de ne ni mettre leur vie en danger, ni celle de quiconque, et de rentrer chez eux, et de toujours continuer à manifester dans le calme tel que nous le faisons depuis maintenant un mois."

RD