MARDI 30 SEPTEMBRE 2008
18H MAISON DE LA MUTUALITE
46 BD DU GENERAL DE GAULLE FORT DE France
Conference débat autour de la projection du DVD « Histoire d’une agression » reconstituant les circonstances de l’agression perpétrée publiquement par Gilbert PAGO
contre Jacqueline PETITOT le 20 mars 2003.
Pourquoi cet acte de violence ?
La justice et la défense ont- elles pleinement joué leur rôle ?
Comment a réagi l’Union des Femmes de Martinique ?
Comment a réagi l’organisation politique de Gilbert PAGO ?
Couvrir un militant « anticolonialiste » responsable d’un acte de violence est-ce le meilleur moyen de faire avancer la lutte pour une justice équitable en Martinique et la cause de la responsabilité martiniquaise ?
L’affaire est-elle définitivement close ?
Invitation à toutes les organisations présentes le 20 mars 2003, lors de la manifestation contre la guerre en IRAK à l’issue de laquelle a eu l’agression.
Comité « Justice pour Jacqueline PETITOT »
Gilbert PAGO a été reconduit pour cinq ans à la tête de l’IUFM Martinique
lui, agresseur avéré de Jacqueline PETITOT, professeure agrégée
de lettres modernes, syndicaliste de la FSU Martinique,
Notre comité est depuis assailli de réactions indignées ou incrédules.
Agression verbale et physique non condamnée mais avérée.
Le jeudi 20 mars 2003, à l’issue d’une manifestation unitaire contre la guerre en Irak, Gilbert PAGO, dirigeant du GRS, furieux que son camarade Philippe Pierre Charles ait accordé « dans le mégaphone du GRS » la parole à Jacqueline PETITOT , insulte grossièrement celle-ci à la cantonade, lui crache au visage et la gifle violemment.
Celle-ci, après s’être fait établir un certificat médical , porte plainte.
Par ordonnance du 26 août 2005, Gilbert PAGO a bénéficié d’un non lieu. Mais :
Les insultes verbales ont été reconnues :
• témoignage officiel écrit de l’ex secrétaire de la FSU Martinique , présent sur les lieux le 20 mars 2003.
La gifle a été reconnue par :
• la Présidente de l’Union des Femmes, épouse de Gilbert PAGO, qui a écrit: « Sa réaction fut instinctuelle ».
• Philippe Pierre Charles : « PAGO a repoussé PETITOT avec sa main sur la figure de cette dernière » (interrogatoire du 5 mai 2003 par un Officier de Police Judiciaire) .
• PAGO lui même : « Je l’ai poussée, et elle a dû reculer d’un bon mètre. Je ne me suis pas montré d’une violence extrême ». (interrogatoire du 22 avril 2003 par un officier de police judiciaire)
Les faits ont été condamnés par
• La FSU Martinique, le SNES Martinique, 500 délégués au congrès 2003 du SNES à Toulouse.
• Quelque 800 signataires de deux pétitions successives : l’une demandant la condamnation de l’agresseur, l’autre la réouverture du dossier après son classement par le non lieu.
Mensonge avéré
Sitôt après l’agression, alors que PAGO tentait de renverser les rôles , Alfred FONTAINE, responsable de Sud PTT, lui a répliqué, indigné : « Non, misié-a, mwen wè lè ou foute-y kout tchok la ».
Suite au meeting du 8 novembre 2005 de notre comité à la Mutualité , ayant rassemblé 60 personnes, avec la participation de Claudette DUHAMEL, Raphaël CONFIANT, Léon SAINTE ROSE, Félix JEAN FRANCOIS , Thierry MONTANUS ( qui a fait adopter par les 500 délégués du congrès 2003 du SNES à Toulouse une motion de condamnation de l’agresseur ), PAGO interrogé par le journal Antilla, travestit ainsi la vérité : « Le médecin que PETITOT a, de son propre chef, choisi et vu le jour même de l’altercation, ne pouvait délivrer un autre certificat médical que ce qu’il a établi qui montre qu’elle n’a pas été frappée, ni bien entendu violemment giflée ».
Notre comité a réagi par la diffusion, à des milliers d’exemplaires, d’un tract opposant aux propos de PAGO la vérité des faits : « Le médecin vu par PETITOT le soir du jeudi 20 mars 2003 n’a pas été « choisi ». C’était le médecin de garde de l’hôpital Clarac. […] Extrait des conclusions de l’expertise médicale effectuée par un expert désigné par le juge d’instruction : « Il y a lieu de retenir, en réponse aux questions posées par la mission d’expertise que Mme PETITOT a été victime le 20/03/03 d’une agression au cours de laquelle elle a été giflée, les constations faites par le médecin de garde dans les suites immédiates faisant état d’un œdème de la lèvre supérieure. […]
Les caractères des lésions indiquent qu’elles ont été certainement provoquées par l’impact d’une gifle au niveau de la lèvre supérieure et rendent plausible l’exposé des circonstances accidentelles et du mécanisme traumatique fait par la victime ».
Quel exemple pour notre jeunesse !
Demandez le DVD de notre comité « Histoire d’une agression ». Prix de soutien : 20 €. Adressez-vous au 0696 28 71 38