LES 7 CONTRE-VÉRITÉS LES PLUS ÉHONTÉES DU DIRECTEUR DU CEREGMIA

uag.ceregmia.jpgCalomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose

LES 7 CONTRE-VÉRITÉS LES PLUS ÉHONTÉES DU DIRECTEUR DU CEREGMIA

Marie-Rose Fréjus 

Calomnie n° 1 : Guerre des facs, guerre des laboratoires

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA :


C’est une guerre des Facultés, une guerre de laboratoires. Ces gens sont jaloux du CEREGMIA et de la Faculté de Droit et d’Economie qui mènent ce qu’il appelle une « cabale », un complot.

Ce que dit la vérité: il n’y a jamais eu de guerre des facultés ni des laboratoires.

Quand Georges Virassamy, juriste, était candidat à sa propre réélection, après son déchoukage, c’est Jean Bernabé et Raphaël Confiant, de la Faculté des Lettres, qui ont pris la tête de son comité de soutien, contre Pascal Saffache, pourtant doyen de la Faculté des Lettres à l’époque ! Il n’y a pas de guerre des facs ! Taper « Google + CSUAG » !

Le Ceregmia a été classé B par l’agence d’évaluation des laboratoires, comme tous les autres laboratoires du pôle universitaire de Martinique. Seul le CRPLC a été classé A ! Où est la guerre des laboratoires ? Le Ceregmia n’a jamais été mieux noté qu’aucun autre labo. Taper « Google + AERES + UAG » !

De nombreux collègues de la Faculté de Droit, du DSI, de l’ESPE, et même des membres du CEREGMIA s’associent à la démarche d’assainissement. Il ne s’agit donc pas d’une guerre des Facultés. Dans la gouvernance, le vice-président des affaires juridiques et le vice-président du pôle Martinique sont issus, l’un  du département de Droit, l’autre du département d’Economie-Gestion. Les vice-présidents étudiants sont eux aussi de la Faculté de Droit ! Cherchez l’erreur !

 

Calomnie n°2 : Des professeurs de la Faculté des Lettres ne font pas leur service et sont payés !

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA :


Il y a d’autres irrégularités tout aussi graves que le CEREGMIA et la présidente ferme les yeux, en raison de son acharnement à détruire ce laboratoire !

Ce que dit la vérité : Faux !

Sous la mandature du président Saffache, ont été mis en place la procédure dite GASE (Gestion Administrative des Services d’Enseignement) et des commissions de contrôle des heures complémentaires. Le rapport de la Cour des Comptes mentionne donc, au niveau des heures complémentaires, des irrégularités qui ont été réglées dès 2010. Il parle des heures complémentaires en général, sans aucune mention de la Faculté des Lettres. Rappel : l’actuelle présidente, a été doyen de la Fac des Lettres, à partir d’avril 2009 et ne saurait donc être mise en cause dans ce Rapport de la Cour des Comptes qui couvre les années 2005-2010, c’est-à-dire une période d’à peine deux mois de son mandat de doyen. Aucun rapport, aucune note interne ne font état de professeurs de la Faculté des Lettres qui auraient été payés à ne rien faire ! En revanche, preuve est faite que, dans le dossier IFGCAR, déprogrammé initialement par Victorin Lurel, Fred Célimène et Kinvi Logossah se sont fait payer jusqu’à 5500 euros par mois la coordination scientifique d’un master (qui n’existait pas !), alors que cette responsabilité vaut à peine 400 euros par an à l’UAG ! Cherchez l’erreur !

Calomnie n°3 : Le  débat sur le rapport de la Cour des Comptes était clos !

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA :
Le débat sur le Rapport de la Cour des Comptes était clos. C’est la présidente et son équipe qui ont voulu agiter le chiffon rouge !

Ce que dit la vérité : Faux !

La présidente avait toute légitimité pour faire le point sur les irrégularités relevées par la Cour des Comptes. Le président Saffache avait fait de même en 2010 pour régler la question des heures complémentaires à l’UAG. Le rapport lui est livré en janvier 2013 par son prédécesseur. Elle organise un débat au conseil d’administration le 14 juin 2013 sur les trois aspects relevés dans le Rapport : échec en licence, heures complémentaires, gestion du laboratoire CEREGMIA. Le PV du conseil le prouve en tous points (lisez-le sur www.univ-ag.fr). Entre-temps, le procureur de la Cour des Comptes communique une partie du rapport relative au CEREGMIA au procureur de la République qui ouvre une enquête préliminaire en avril 2013 sur le CEREGMIA. Qu’est-ce qui était clos ? Preuve qu’aucune irrégularité majeure n’existait plus sur les heures complémentaires, c’est le dossier du CEREGMIA qui retient l’attention du Procureur de la Cour des Comptes !

Calomnie n° 4 : la présidente ne réunit pas les conseils de l’université !

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA :
La présidente ne réunit pas les conseils de l’université !

Ce que dit la vérité : Faux !

La présidente de l’UAG a adressé, mi-septembre 2013, à l’ensemble de la communauté, par souci de transparence et pour améliorer la participation des membres extérieurs notamment aux conseils de l’université, un agenda annuel des comités, conseils et commissions.

Cet agenda prévoyait quatre CA, autant de CEVU et de conseils scientifiques. Toutes les dates étaient prévues et arrêtées.

Le premier conseil d’administration était prévu en Guyane le 15 octobre 2013. La grève a éclaté le 7 octobre 2013 et s’est poursuivie jusqu’en fin novembre 2013. Ce n’est que le 21 novembre 2013 que Geneviève Fioraso reçoit à Paris les grands élus des Antilles: à cette date, personne ne sait exactement si l’UAG existe encore!

Dès que la situation s’est un peu éclaircie fin novembre 2013, c’est-à-dire dès que la Ministre a affirmé le maintien de l’UAG et de ses conseils, la présidente de l’UAG annonce le conseil d’administration du 16 décembre 2013. Fred Célimène, accompagné de 6 autres membres, boycottent ce conseil d’administration et adressent un courrier à la presse et à la communauté dans lequel ils demandent la démission de la présidente et de ses vice-présidents.

Puis, ces mêmes personnes qui ont boycotté un CA vital pour l’établissement, en raison du vote du budget qui permet de payer les salaires de tous les personnels en contexte RCE, se mettent à demander un « prétendu CA Antilles excluant les personnalités extérieures », seul format illégal en tous points, où ils auraient la majorité.

Il n’est pas possible, leur répond la présidente devant la communauté, de réunir un CA Antilles excluant les personnalités extérieures, alors que nous sommes, de plus, toujours UAG et que les personnalités extérieures sont membres de droit du CA. N’empêche ! La manipulation est si grande, si forte, qu’ils continueront de réclamer, à cor et à cris, ce CA Antilles inexistant et illégal. Plus la présidente refuse en toute légitimité de réunir cette instance qui n’existe pas,  plus ils s’acharnent à dire que la présidente ne réunit pas les conseils !

Pourtant, lorsque l’intersyndicale de Guadeloupe bloque l’établissement de mi-mars à début mai, empêchant ainsi la tenue de tous les conseils, Fred Célimène leur adresse régulièrement ses chaleureux encouragements !

Curieusement, à ce moment-là, personne ne réclame plus de  réunion du conseil d’administration, puisque la plupart des membres du CA Guadeloupe, soutiennent la grève !

Cherchez l’erreur !!!

Calomnie n° 5 : la présidente  aurait nommé de façon excessive 15 vice-présidents!

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA : La présidente a une armée de vice-présidents, ce qu’aucun autre président n’avait !

Ce que dit la vérité : Faux !

L’organisation de l’UAG, régie par l’ordonnance de 2008, prévoit statutairement les vice-présidents suivants, outre les vice-présidents que l’on trouve dans toutes les universités :

  • 3 Vice-présidents statutaires : 1 VP  du conseil d’administration, 1 VP CEVU, 1 VP Conseil scientifique ;
  • 3 Vice-présidents de pôle : 1 VP pôle Guyane, 1 VP Pôle Guadeloupe, 1 VP pôle Martinique ;
  • 4 Vice-présidents étudiants : 1 Vice-président étudiant de l’UAG + 3 vice-présidents étudiants adjoints (un par pôle)

Tous les présidents ont toujours nommé un Vice-président aux relations internationales, soit 1 VP RI.

De manière statutaire ou par délégation, tous les présidents de l’UAG, depuis 2008, date de la mise en œuvre de l’ordonnance, ont eu donc tous 11 vice-présidents.

L’actuelle présidente de l’UAG, dans un contexte nouveau caractérisé par le passage aux Responsabilités et Compétences Elargies, et avec un début de mandat marqué par la remise du Rapport de la Cour des Comptes qui met en avant, dès son introduction, les risques juridiques et financiers qui pèsent sur l’UAG, a choisi de nommer seulement 4 vice-présidents de plus et non pas 15 comme Fred Célimène, dans sa manipulation absolue, essaie de le faire croire :

  • 1 VP Finances
  • 1 VP affaires juridiques et contentieuses
  • 1 VP RH (la Loi Sauvadet et l’importance de la précarité dans l’établissement l’exigeaient)
  • 1 VP affaires numériques, dans une université sur trois pôles.
  

Calomnie n° 6 : la présidente et son équipe  auraient  détruit l’UAG

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA :
La présidente et son armée de 15 vice-présidents amateurs ont détruit l’UAG et font diversion avec le CEREGMIA pour tenter de faire oublier cette faiblesse majeure !

Ce que dit la vérité : Faux !

La question du CEREGMIA a été posée bien avant la crise de Guyane. Le Rapport de la Cour des Comptes a été remis aux administrateurs de l’UAG le 30 mai 2013, en prévision du CA du 14 juin.
A l’issue du CA du 14 juin, les audits et missions d’inspection ont été annoncés, c’est-à-dire bien avant le début de la crise guyanaise.

Conclusion 1 : la présidente et son équipe n’ont donc pas attendu la crise guyanaise pour travailler sur les irrégularités du dossier CEREGMIA !

Par ailleurs, chacun sait que la crise guyanaise est une affaire éminemment politique qui a été dite « affaire d’Etat » et traitée au niveau du cabinet du premier ministre, et non pas à celui du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche !

Conclusion 2 : il ne faut pas exagérer l’importance de la présidente de l’UAG qui, n’étant d’aucun cabinet ministériel, n’a donc pas pu décider de la scission de l’UAG !

Paradoxe : comment accuser la présidente et son équipe de détruire l’UAG et accentuer soi-même la destruction de l’institution, en plaidant pour une Université de la Martinique ! 

Calomnie n° 7 : la présidente et son équipe   sont les bras armés du MIM et de dangereux indépendantistes  et auraient donc manipulé les sénateurs!

Ce que prétend le directeur du CEREGMIA :


La présidente et son équipe n’ont qu’un objectif : attaquer le PPM pour aider à l’accession du MIM à la tête de la collectivité unique en 2015 !

Ce que dit la vérité : Faux !

En affirmant une telle chose, le directeur du CEREGMIA  n’a qu’une intention : lier le sort du PPM au sien. Ce qui est terrible  périlleux pour le PPM : être indissolublement uni au CEREGMIA !

Comment mieux lier son destin à celui du PPM que de lier celui de la présidente à celui du MIM. Construction fantasmatique mais qui marche !

La présidente aurait aussi manipulé les sénateurs : quel pouvoir !

Conclusion :

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! Les contre-vérités du CEREGMIA circulent et sont reprises par tous ceux qui estiment que l’impunité est la seule règle. Plus les rapports distincts sont accablants et chiffrés, plus certains s’obstinent à parler de complot politico-médiatique orchestrée par la présidente, sous l’égide du MIM.

Comment peut-on croire à de telles sornettes ?

Le directeur du CEREGMIA  a détourné les fonds européens de leur destination, il a mis l’établissement en péril financier et juridique, il a capté des fonds publics pour servir son ambition et ses intérêts personnels, il a piégé des présidents de région, injurié outrageusement une présidente.

Qui peut prétendre le soutenir encore ?