L'OMS formelle, le Ministère de la Santé peu réactif

Les UV des cabines de bronzage cancérigènes cabineuv.jpg

Les risques de cancers de la peau liés à la fréquentation de cabines de bronzage artificiel sont aujourd'hui démontrés. 


Les séances d'UV artificiels (en cabine de bronzage) ne préparent pas la peau au soleil. 
Aujourd'hui, la fréquentation des cabines de bronzage est donc fortement déconseillée.


 

 

 


Les risques de cancer liés aux UV artificiels sont aujourd'hui avérés

Jusqu'à une période récente, il était admis que les UV artificiels n'étaient pas réellement dangereux pour les utilisateurs de cabines de bronzage, dès lors que les conditions d'usage étaient conformes à un certain nombre de règles. 

Depuis quelques années, plusieurs études internationales démontrent que les UV artificiels sont associés à un risque accru de développement de cancers cutanés, et notamment de mélanomes.

Les UV artificiels augmentent les risques :

- atteintes oculaires ; 
- vieillissement prématuré de la peau ; 
- cancers de la peau (dont mélanome).


Les séances d'UV ne préparent pas la peau au soleil 

Les séances d'UV artificiels (en cabine de bronzage) ne préparent pas la peau au soleil. 

Les UV artificiels ne font que s'ajouter aux UV du soleil : l'effet cancérigène est renforcé. 

Aujourd'hui, la fréquentation des cabines de bronzage est donc fortement déconseillée. Elle est même interdite aux moins de 18 ans, dont la peau est particulièrement fragile. 


Les rayons émis par les appareils sont d'autant plus dangereux qu'ils sont puissants et délivrés dans un temps court, alors que la peau supporte mal les agressions brutales. 

La réglementation en vigueur en France

En France, laloi encadre la vente et à la mise à disposition du public des appareils debronzage. Il est notamment prévu : 
- l'interdiction des appareils de bronzageaux moins de 18 ans (dont la peau est particulièrement fragile) ; 
-l'obligation de déclaration de tout appareil à usage professionnel ; 
-l'obligation de supervision par un personnel qualifié, ayant reçu une formation; 
- un contrôle des appareils tous les deux ans par des organismes agréés ; 
-l'obligation d'afficher un certain nombre d'informations sur les risques pourla santé sur l'appareil de bronzage ou à proximité ; 
- l'obligation pour lesutilisateurs de porter des lunettes appropriées ; 
- l'interdiction de touteréférence à un quelconque effet bénéfique pour la santé dans les publicitésrelatives aux appareils et aux séances de bronzage, et la mention obligatoirede la possibilité d'affection oculaire ou cutanée.

 Sources : 

- BAZEX J. Exposition aux rayons ultraviolets artificiels à des fins esthétiques, Rapport de l'Académie nationale de médecine (avril 2003)
- Etude du Centre international de recherche sur le cancer de 2006 : The association of use of sunbeds with cutaneous malignant melanoma and other skin cancers: A systematic review. 
International Journal of Cancer. 2007 Mar 1;120(5):1116-22. 
- Expertise collective menée conjointement par l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (Afsse), l'Institut de veille sanitaire (
InVS) et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) : Rapport « Ultraviolets : état des connaissances sur l'exposition et les risques sanitaires », août 2005. 
- Décret du 30 mai 1997 relatif à la vente et à la mise à disposition du public des appareils de bronzage


 SYDNEY (Reuters) - Les cabines de bronzage, comme la cigarette ou l'amiante, présentent un risque non négligeable de cancer, avertit le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

L'agence a relevé son évaluation du risque présenté par les cabines de bronzage, les jugeant désormais "cancérigènes pour les humains", après avoir établi qu'elles étaient plus dangereuses qu'on ne le pensait jusqu'à présent.


Le Circ, basé en France, se bornait jusqu'à présent à estimer que les lampes à bronzer étaient "probablement" cancérigènes pour les humains.


Ses recherches, que publie la revue médicale Lancet Oncology dans sa dernière livraison, concluent que le recours à des séances d'ultraviolets dans des cabines de bronzage accroît le risque de cancer de 75%, notamment chez les enfants et les jeunes adultes.


"Le risque d'avoir des mélanomes de la peau est accru de 75% lorsque des les séances de bronzage (artificiel) commencent avant l'âge de 30 ans", lit-on dans la revue.


Les conclusions de l'agence de recherche ont été publiées dans la foulée d'une réunion de scientifiques de neuf pays qui s'est tenue en juin pour réexaminer le risque de cancer présenté par différents types de rayonnements.

Source : Reuters