Lettre adressée par Charles DAGNET à notre rédaction.
KARAM LE PROCEDURIER, MOUCHÉ PAR DEUX TRIBUNAUX
EN CINQ MOIS, FAIT HONTE A L’OUTRE-MER !
Patrick Karam semble s’être fait une règle d’essayer de nuire, par tous les moyens, à ceux qui lui paraissent faire de l’ombre à son ambition. Une étrange façon de se consoler de n’avoir pu obtenir, en lieu et place de Christian Estrosi, puis d’Yves Jégo, le poste de secrétaire d’État qu’il m’a déclaré avec orgueil, un jour de septembre 2007, sur le perron du ministère, lui revenir de droit. Je tairai les propos insultants utilisés par l’Obama libanais pour désigner un Christian Estrosi qui semblait, à l’entendre, « occuper sa place ».
Ce premier choc passé, j’ai dû faire preuve de quelque habileté pour repousser ce furieux, déterminé, sous l’emprise d’une colère indescriptible, à instrumentaliser le Collectifdom pour manifester, distribuer des « tracts incendiaires » (rédigés de sa main) contre Christian Estrosi et aller le siffler aux Césaire 2007.
Je passerai sous silence les menaces par téléphone, les courriers de dénonciation à mon employeur et toutes les autres tentatives d’intimidation qui ne sont que l’apanage des faibles et des petites crapules de bas étage. Je tairai les procédés visant Yves Jégo. Quant aux mensonges, leur publicité révélera sans tarder la vraie nature de celui qui, naguère, a monté une véritable entreprise de diffamation visant ses compatriotes Colette Koury, présidente de
Patrick Karam espérait-il faire de moi, l’instrument soumis de ses fantasmes mégalomaniaques, comme il l’a fait de l’analphabète qui signe ses textes orduriers, du boiteux de sa cour des miracles, misérables âmes perdues qui s’emploient à amplifier la voix de leur maître avec un zèle indifférent à la risée publique ?
Les tribunaux viennent en tout cas de lui infliger, à cinq mois d’intervalle, un double camouflet, à lui qui, un an à peine après une nomination obtenue de haute lutte, a fini de déshonorer la mission qui lui avait été confiée - contrer les injustices frappant les Ultramarins de métropole. Le voici au contraire devenu DELEGUE INTERMINISTERIEL A L’INEGALITE.
L’écrivain et historien guadeloupéen Claude Ribbe, après avoir malheureusement permis de donner un peu de crédit au personnage, a été le premier à résister victorieusement à une première crise de Karam lorsque cet imposteur voulut lui faire retirer les justes propos tenus sur son blog du 22 mai 2008 et que l’on consultera avec profit : http://www.claude-ribbe.com/dotclear/index.php?q=karam
La mise au point de Ribbe donnait une description tellement exacte du manipulateur que ce dernier, voyant son masque ainsi arraché, n’hésita pas à gaspiller les deniers de l’État pour assigner l’écrivain (qui se défendait à ses frais) devant le président de la 17e Chambre du tribunal de Grande Instance de Paris.
En référé d’heure à heure, s’il vous plaît, tant la censure était urgente. Mal lui en prit.Outre des attendus particulièrement sévères et ironiques, le TGI infligea un terrible retour de bâton à Patrick Karam :
. Déboutons le demandeur de toutes ses demandes ;
. Condamnons Patrick Karam à payer à Claude Ribbe la somme de 1 000 euros sur le fondement des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile ;
. Condamnons Patrick Karam aux dépens. N’ayant pas compris la leçon, Patrick Karam, au lieu de s’en tenir là, ne se contenta pas de faire appel, toujours au frais de l’État, contre l’écrivain, avec l’illusion que
Non ! Comme je faisais partie des témoins de Claude Ribbe, le forcené m’assigna à mon tour, au motif que je l’aurais injurié dans un courriel, en réalité dans l’espoir que je retire mon attestation en faveur de Claude Ribbe lorsque l’affaire serait rejugée en appel.