Chers électeurs
Chères électrices,
Cher Président Alfred MARIE-JEANNE,
Chers élus et collègues,
Je viens ce soir me présenter à vous, afin de vous expliquer mon choix du GRAN SANBLÉ POU MATINIK et de mon engagement.
J’exerce la profession d’Expert-Comptable et de Commissaire aux Comptes, après avoir été soumise en 1996 à une enquête de moralité et avoir prêté serment « d’exercer ma Profession avec probité et conscience, d’appliquer et de faire appliquer les lois ».
Cette exigence de moralité, d’intégrité et de responsabilité, je la retrouve chez Alfred MARIE-JEANNE, que je vous demande d’applaudir, et également chez Louis BOUTRIN, Président de Martinique Écologie, parti porteur de valeurs auquel j’ai adhéré, et partenaire de la première heure du GRAN SANBLÉ.
Après avoir analysé et comparé point par point le projet de mandature avec les réalisations, le contrat passé avec la population en décembre 2015, a été largement rempli et honoré.
POUR PREUVE :
En dépit des difficultés financières de taille (Voir Avis CRC du 14 août 2016 relatif au déficit et endettement de l’ex Région), humaines, d’organisation, des freins et embûches semées (en interne et en externe), le bilan de la mandature 2015-2021 correspond aux prévisions.
De plus, les chiffres de la DGFIP/INSEE/IEDOM/AFD attestent d’un rebond en termes de créations d’entreprises au 4ème Tr 2020 ; de la préservation de l’emploi grâce au chômage partiel notamment, d’une croissance de 0.3% par an en moyenne depuis 2015.
Impact du 1er confinement en mars 2020 sur le PIB : -20% (Martinique/Guadeloupe) ; -25% (Guyane) ; -28% (Réunion)
Quant aux fonds européens : il convient de souligner une évolution du taux de programmation de 2% en 2015 à plus de 98% en 2021.
Mais il n’est pas question d’en rester là : il y a une réponse urgente chiffrée à apporter à la crise multiforme que nous traversons, à travers le programme territorial de refondation, basé sur une stratégie financière et ce, grâce à une capacité financière reconstituée, retrouvée, et issu d’une large concertation ; je fais référence à la conférence avec les maires du Nord, où seul absent Marcellin NADEAU, dont la commune, le Prêcheur, est la plus pauvre de Martinique.
Le Nord qui enregistre un taux de pauvreté de 36% (contre une moyenne de 30% en Martinique) : la lutte contre la pauvreté est du ressort de ces maires, à leur grande majorité, présents sur la liste de Serge LETCHIMY.
Les porteurs de projets le savent, eux : sans financement, vous n’allez pas bien loin !
Et contrairement à ce qui est dit, une collectivité peut être en faillite (Exemples : villes de Pointe-à-Pitre, Fort-de-France)
Les finances, la capacité d’emprunt sont nécessaires à la réalisation d’un projet quel qu’il soit.
Quelle est la stratégie retenue par AMJ ?
Forte de ressources financières négociées (jusqu’à 2023 au moins), d’une utilisation optimale des fonds européens, d’une capacité d’emprunt solide (note 1A), tenant compte d’une autonomie fiscale très limitée, et d’une large concertation :
N'est ce pas AMJ qui est venu en aide aux agriculteurs sinistrés de la sécheresse et inondations ?
N’est ce pas encore AMJ qui est venu en aide aux populations en rétablissant la route de Fonds St-Jacques à Sainte-Marie ?
AMJ vous propose donc de changer de paradigme, d’avoir de la méthode, de l’audace (clin d’œil au livre de LB : l’audace de changer- Un new deal écologique pour la Martinique, qui y livre sa vision du développement soutenable et solidaire).
Quelques objectifs ?
CONTINUER A ASSUMER NOS RESPONSABILITES en préparant la CTM à la certification et en instaurant une démarche de sécurisation.
La loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) promulguée/votée le 7 août 2015, a confié de nouvelles compétences aux régions et redéfini les attributions de chaque collectivité territoriale (la CTM n’étant pas exclue).
Elle confie notamment à la région, un rôle déterminant en matière d’aménagement du territoire, de développement durable, de financement de politiques publiques, d’aides aux entreprises et renforce la puissance locale à travers l’intercommunalité.
Du fait de ces transferts et clarifications de compétences, les pouvoirs des collectivités ont accru ainsi que les flux économiques qu’elles gèrent.
C’est pour cette raison, face à ces nouveaux enjeux, que la loi NOTRe a simultanément introduit une dimension comptable et la nécessité de dispositifs destinés à assurer la régularité, sincérité et fidélité des comptes des collectivités territoriales et de leurs groupements.
La fiabilité des comptes, la question comptable est essentielle et ne doit pas être sous-estimée dès lors que les enjeux économiques territoriaux se développent, que les financements évoluent et qu’un enjeu de démocratie locale apparait de plus en plus prégnant.
Et ce, dans un enjeu d’optimisation de la gestion des collectivités et de transparence de leurs finances.
Il nous appartient donc d’instaurer une démarche relative à des procédures, afin de limiter les risques liés à chacun des cycles d’opérations et activité de la collectivité, ainsi qu’à son organisation, pour un service rendu plus efficient.
Vous l’aurez compris : Nous à Martinique Écologie, avons fait le choix de venir renforcer une équipe d’hommes et de femmes de conviction, engagés dans une mission de service public, ouvrant tous les champs du possible.
J’ai fait le choix de mettre au service d’une équipe compétente, conduite par AMJ, un idéal, celui de l’utilité sociale de l’EC, 1er partenaire du dirigeant d’entreprise en termes d’accompagnement au financement, de soutien technique et psychologique, de services aux entreprises, pour leur permettre de remplir leur fonction sociale sans occulter leur dimension économique.
Aujourd’hui, avec AMJ et son équipe, nous voulons relever des défis primordiaux :
Aussi, faites confiance au capitaine AMJ et à son équipe dont le bilan est incontestable en votant GSPM et ce, dès le 20 juin 2021.
Mèsi anpil, Mi anchay
Meeting GSPM
Saint-Pierre, Martinique, le 9 juin 2021
Marie-Frédérique ADRÉA-LORDINOT