MENACES POUR LA FUTURE COLLECTIVITE DE MARTINIQUE !
par Daniel MARIE-SAINTE
Le journal en ligne « Capital.fr », le 27 juillet 2014, dans un article intitulé : « Faut-il s’inquiéter de la hausse des dettes de nos régions ? », a épinglé la Région Martinique, à propos de l’envolée record de sa dette de +51%.
En effet le Compte Administratif 2013 du Conseil Régional, voté le 27 mai 2014, révèle que, depuis son arrivée, Serge LETCHIMY a déjà contracté 11emprunts.
Trois d’entre eux, ont été contractés avec des taux d’intérêts supérieurs à 5%, voire supérieur à 6% !
Serge LETCHIMY a traité avec des banques privées à des taux d’intérêts deux fois supérieurs du taux d’intérêt moyen de la dette des Collectivités territoriales au plan français. (Source : « la Gazette des collectivités territoriales » du 20 août 2012.)
D’ailleurs, la Chambre régionale, dans un rapport public établi en décembre 2013, a reproché au président du Conseil Régional de faire des emprunts, non seulement en fin d’exercice mais, en plus, avec des taux d’intérêts très élevés.
Lors du débat sur le budget primitif 2014, je dis qu’il fallait absolument renégocier ces dettes afin d’alléger les frais financiers payés par la Région Martinique!
Je constate qu’il n’en a nullement tenu compte et qu’il n’a pas cherché à renégocier ces dettes pour faire baisser les taux d’intérêts et, par là même, réduire les frais financiers payés, en pure perte, par le contribuable martiniquais mais bénéfiques pour les banques.
Je constate que, sur ce point là aussi, il est moins performant que son prédécesseur Alfred MARIE-JEANNE qui avait su, à son époque, renégocier les taux d’intérêts de la dette qu’il avait trouvée en arrivant aux responsabilités, en 1998 !
Au contraire, Serge LETCHIMY a considérablement alourdi le poids de la dette régionale à partir de 2011.
Au 31 décembre 2013, la dette pesait près de 181 M€ en capital sans compter les intérêts et autres frais financiers.
La Chambre Régionale des Comptes, dans le rapport de décembre 2013, mentionnait, en outre, que : « le niveau d’endettement du département de Martinique était près de deux fois plus élevé que le niveau moyen des départements de la même strate de population sur la France entière.»
Dans la perspective de la mise en place, en 2015, de la Collectivité unique formée par le département et la région, la dette des deux collectivités va se cumuler pour une population qui resté à 400.000 habitants.
Les ratio d’euros par habitant de la dette de la Collectivité de Martinique excédera les 1000 €/ha.
Triste record!
Le Changement de politique financière, tant au niveau de la Région que du Département, est indispensable, si l’on veut éviter des désagréments pour les contribuables de Martinique.
Les élections pour la mise en place de la Collectivité Territoriale de Martinique, en 2015, permettront aux citoyens martiniquais d’en finir avec cette politique néo-ppm qui fait avancer notre Pays vers l’abime
Daniel MARIE-SAINTE
Vice-président du Conseil Régional
Chef du groupe des élus Patriotes Martiniquais et Sympathisants