MARTINIQUE - REGION : SERGE LETCHIMY VEUT-IL BAILLONNER L'OPPOSITION ?

letchimycr1.jpg"La démocratie doit trouver sa pleine expression dans les actes..."

Communiqué du Groupe des Patriotes Martiniquais et Sympathisants

 

Le groupe des Patriotes martiniquais et sympathisants prend acte que le nouveau Président élu du Conseil Régional de Martinique a annoncé sa volonté d'ouverture, mais constate que ses actes ne traduisent pas ce discours

En effet, alors qu'il avait été convenu lors d'une réunion de travail entre les groupes politiques antérieurement à la séance d'installation du 26 Mars 2010, que le groupe des Patriotes martiniquais et sympathisants détiendrait trois vices-présidences ainsi qu'un membre à la Commission permanente sur les quinze membres de cette Commission, le Président du Conseil Régional Serge LETCHIMY a, au cours de cette séance d'installation, annoncé, à la grande surprise des élus du groupe des Patriotes martiniquais et sympathisants, que leur groupe n'aurait qu'une vice-présidence et trois membres et que le vice-président de leur groupe ne serait que 11ème, soit immédiatement après tous les vice-présidents de la majorité.

En outre, cette désignation ne respecte pas la représentation sur le plan électoral des groupes politiques au Conseil Régional, puisque les groupes de l'opposition ont chacun une vice-présidence malgré la différence de leur poids sur l'échiquier politique.

Il faut rappeler que lors de la précédente mandature, le président du Conseil Régional Alfred MARIE-JEANNE a été un véritable démocrate dans les actes puisque sur les 13 membres que comprenait la commission permanente (le président et 12 vice-présidents), il avait attribué deux sièges à la liste "Convergences Martiniquaises Union de la Gauche" (respectivement la 5ème vice-présidence à Madeleine de GRANDMAISON et la 11ème vice-présidence à Danielle DEAU-SURIAM) et un siège à la liste "Forces Martiniquaises de Progrès" (10ème vice-présidence à Miguel LAVENTURE).

Par ailleurs, lors de cette séance d'installation du 26 Mars 2010, la majorité a limité le temps de parole des membres de l'opposition, en exigeant qu'un seul élu par groupe politique fasse une déclaration après l'élection du Président pendant cinq minutes maximum.

Force est de constater que le président Alfred MARIE-JEANNE, en véritable démocrate, n'a jamais empêché à quel que membre de l'opposition que ce soit de s'exprimer, ni n'a jamais limité le temps d'expression de l'opposition.

La démocratie est une valeur qui se porte non pas uniquement dans les discours,mais qui doit trouver sa pleine expression dans les actes.                                      

Fort de France le 26 mars 2010     

                                         Pour le groupe des Patriotes martiniquais et sympathisants

                                                                       Daniel MARIE-SAINTE