Nos remerciements s’adressent également à l’ensemble de votre Conseil Municipal dans le respect de la plénitude de sa diversité.

Le 6 décembre 2015, nous devons nous rendre aux urnes pour choisir l’équipe qui aura la charge de mettre en place la Collectivité Territoriale de Martinique.

Au regard des enjeux et des défis à relever, nous vous recommandons instamment la liste qui réconcilie le cœur et la raison.

Le cœur pour continuer à aimer, malgré les sacrilèges éhontés répandus à souhait.

La raison pour continuer à espérer, malgré les difficultés san-manman à surmonter.

La Collectivité Territoriale n’est certes pas la panacée, le dité-atoumo ou le djéri-tout de notre flore médicinale.

Elle est tout de même une avancée.

Elle est réparatrice d’une discrimination jusque-là inconcevable en politique entre hommes et femmes.

Le 6 décembre, les élections se feront sous le signe de la parité.

Citons quelques effets bénéfiques supplémentaires attendus :
- Une économie d’échelle
- Une gestion plus saine et plus respectueuse des deniers publics en regroupant les structures disparates et budgétivores.

La relance de l’économie ne se fera pas à coup de slogans tonitruants.

Une fois mise en place, notre équipe va ressusciter les dossiers délaissés.
Citons un exemple, celui de la reconstruction du Lycée Schœlcher qui tombe en ruine, et pour laquelle le permis a été refusé par le Maire de Fort-de-France de l’époque, sans motif valable.

J’ai nommé le Président d’Ensemble Pour Une Martinique Nouvelle.

Dans ce cas précis, la proposition de Claude Lise prend tout son sens en remplaçant le mot « Nouvelle » par « Naufragé ».

Autre stupéfaction, ceux qui ont enlisé la Martinique parlent de désenclavement.

Cela a commencé, il y a belle lurette !

Ceux qui l’ont initié à tous les niveaux vont poursuivre et l’accélérer :
- Au niveau terrestre vers le Nord Atlantique ;
- Au niveau maritime sur la Côte Caraïbe jusqu’à la Ville de Saint-Pierre ;
- Au niveau du très haut débit ;
- Un partenariat librement consenti sera passé avec les communautés d’agglo, sans oublier les aides d’accompagnement aux investissements des communes ;
- A cet égard, comme prévu une antenne de l’Université en accord avec le Rectorat sera placée dans la zone CAPNORD.

- Concernant les jeunes qui se sentent abandonnés, c’est la formation et encore la formation adaptée qu’il faut privilégier.

Dès le plus jeune âge, il faut susciter l’intérêt et les vocations dans le domaine sportif, culturel, scientifique pour être au service du pays.

Si pour les très riches le recours aux paradis fiscaux leur permet de protéger leur fortune, je dis solennellement aux jeunes que le recours aux paradis artificiels ne protègent ni leur santé, ni leur vie.

- Au niveau du vieillissement de la population, le malheur n’est pas l’espérance de vie qui augmente. Le vrai mal, c’est le Bumidon nouveau mis en place délibérément par le gouvernement, qui pousse insidieusement nos jeunes à l’exil malgré eux, bien souvent.

- Notre liste est exemplaire. A côté des jeunes se trouvent deux aînés :

• L’un, Claude Lise ancien Président du Conseil Général qui avec son équipe d’alors ont beaucoup fait pour les personnes âgées.
• L’autre, votre humble serviteur, ancien Président du Conseil Régional qui avec son équipe d’alors avaient hissé la Martinique au douzième rang des Régions de France.

Qui dit mieux ! Qui fait mieux !

Ils ont honoré dignement leur fonction. Derrière eux ne traînent pas des ribambelles de casseroles d’inanité sonore.

- Au niveau international, notre position est bien connue.

• Pour s’intégrer efficacement dans la sphère caribéenne et latino américaine, il faut remettre sur le tapis le principe de l’aide à l’export pour être à égalité de traitement face aux negativ-list et autres protections exorbitantes.
• La Coopération doit se poursuivre avec la France et l’Union Européenne sur des bases légitimes d’intérêts réciproques.

En conclusion :

Nous ne prétendons pas avoir tout balayé.

La Terre et le milieu marin doivent retrouver leur rôle premier, qui est celui de nourrir les habitants du Pays en protégeant nos ressources de toutes les pollutions possibles.

Aucun projet mettant en jeu la vie de nos concitoyens ne sera admis.
En un mot, comme en mille le « Gran Sanblé » entraîne de plus en plus l’adhésion populaire.

C’est bon signe !

Citons quelques effets bénéfiques supplémentaires attendus :
Le « Gran Sanblé » n’est pas un tsunami dévastateur.
C’est le bulletin de vote qui doit l’être, pour écarter celles et ceux qui ont été à l’origine du désastre et du déshonneur.

Plus vous serez nombreux à voter, plus la fraude sera jugulée.

Rendez-vous le 6 décembre pour la Victoire finale.

La Martinique a besoin de cet élan digne, salutaire et responsable pour refuser le déclin et réfuter le concept du crépuscule de la démocratie.

Merci pour elle,
Mèsi pou nou,
Mèsi pou nou,
Merci pour elle.

Alfred MARIE-JEANNE

Tête de liste GRAN SANBLÉ pour faire réussir la Martinique

Ville du GROS-MORNE, le 22 novembre 2015