One love festival

MALOUDA fait son festival

maloudafesti.jpg

One Love Festival de Florent Malouda aura lieu les 12 et 13 juin à Kourou.




Fan de reggae et dance hall, Florent Malouda organise avec la Mairie de Kourou l'ambitieux  One Love Festival les 12 et 13 juin au Stade Bois Chaudat à Kourou, alliant sport et musique.

Cette manifestation originale sera le fer de lance de la One Love Foundation, soutenue par une trentaine d’artistes de la scène reggae...



Cette association créé par Florent Malouda a pour objectifs de promouvoir la culture guyanaise, mais aussi le sport et l'action sociale de notre région

 

 

 

 

 

 

 

En effet, de nombreux stands d’associations seront installés autour du stade dans le cadre de la prévention contre la drogue, l’alcool et le sida.

Les recettes du festivalseront reversées à part égale entre sa fondation et une association œuvrant pour les plus démunis.

Entre sport ...

Le football aura une place de choix avec des tournois de football à sept, ainsi que deux grands matchs de galas.
- L'un opposant d'anciens professionnels à l’équipe des célèbres frères EDWIGE, des matchs de football pour les plus jeunes,
- Et l'autre entre une sélection de professionnels amis de Florent Malouda face à une sélection locale.

...et musique.

Le temps fort sera vraisemblablement le show musical qui réunira un plateau artistique local etinternational impréssionnant, qui fera vibrer à coup sûr le public guyanais.


La Programmation:

>> 12 JUIN

18:30 SILO

19:00 DISCOURS D’OUVERTURE

19:15 WI BASSIE

19:50 MALDON M’SAY(Guyane/Haiti)

20:25 GAVIN JACOBS (Guyana/Guyane)

21:00 ALAINE

21:55 KOLONI (Guyane/Suriname)

22:40 WAILLING ROOTS

23:15 BERES HAMMOND

0:55 MC AL

1:30 LIL GUERRIER

2:05 LUCIANO

3:45 ABDOUL SOUNDS SYSTEM



>> 13 JUIN

16:00 KASEKO CIPPE

16:35 SARAMACA BIDJU

17:10 ESPACE SOUND

17:45 3 M50

18:20 KING MO

18:55 NAREKEN / KALI

19:30 BLACK WOOD

20:15 FANTAN MOJAH

21:35 JAH YOUTH

22:10 PROF A & TIWONI (Paris )

23:15 WYCLEF JEAN

1:05 NIKKO&YING YANG BAND

1:40 RAS BENDJIH & FRIENDS

2:15 JAH CURE

3:50 ITAVES 

 

Malouda fait son festival 

TV Mag GUYANE  : Vous avez créé cette association pour « rendre à laGuyane ce qu'elle vous a donné ». Vous êtes régulièrement sollicité ?

Florent Malouda : oui, pour me joindre à de nombreux projets, pour soutenir ou parrainer des associations. C’est une chose normale, je pense, avec la médiatisation de mon métier. Je suis à l’écoute ; mais bien souvent, je garde une certaine réserve,car je veux être réellement impliqué lorsque je m’engage.

 

Votre mère répond au téléphone, votre frère est cocréateur...La One love foundation, c'est une affaire de famille ?

Florent Malouda : Nous avons créé la fondation avec mon grand frère Jean-Philippe et mon ami d’enfance Hudson Anson au début de cette année. Noussommes administrativement les trois membres fondateurs, mais d’autres personnes contribuent bénévolement.

Je souhaite qu'elle serve de relais avec la vie associative de mon pays. Elle me permettra de m’impliquer, et je l’espère, de concrétiser un certain nombre de projets.

Je suis proche de ma famille. Je suis devenu par la force des choses une locomotive, et j’assume mes responsabilités. Ma mère m’accompagne lors de tous les moments importants de ma vie, et la création de l’associationen est un. Mon frère a des compétences et une expérience de la vie associative qui me seront très utiles également. Cela me semble donc tout naturel.

Pourquoi ce nom ?

Florent Malouda : Parce que je crois au message d’unité qu'il reflète. Nos différencessont notre force, encore faut-il en prendre conscience.

 

S'agit-il d'une tentative de recyclage après votre carrièrede footballeur, dans le show business (sourire) ?

Florent Malouda : Pas du tout, je n’ai pas le talent nécessaire dans cedomaine, et j’ai beaucoup trop de respect pour ce métier. One Love Foundation n’a pas pour vocation de supplanter les producteurs de spectacles locaux.

 

Votre idée est donc que la fondation devienne unelocomotive pour les jeunes ?

Florent Malouda : C’est vrai que je m’intéresse particulièrement aux jeunes,car j’espère voir un maximum de réussites à l’avenir, et ce dans tous les domaines. Je crois surtout qu’il faut se prendre en charge et entreprendre. Monidée est d’essayer de donner une certaine impulsion, de partager mon expérience et d’échanger. En faisant un peu la preuve par l’exemple, j’espère donner à lajeunesse guyanaise un peu plus confiance dans son potentiel.

 

Votre regard sur la jeunesse guyanaise ?

Florent Malouda : Je suis très optimiste, et en même temps conscient qu’elle n’est pas forcément placée dans les meilleures conditions pour s’élever socialement. Les besoins sont connus de nous tous. Les jeunes ont surtout besoin qu’on leurouvre des portes ; car les capacités sont énormes en Guyane.

 

Quelle enfance avez-vous connue vous-même ?

Florent Malouda : J’ai été élevé par ma mère au sein d’une famille nombreuse,je suis fier de l’éducation que j’ai reçue et de mon environnement. Malgré les difficultés, comme toutes les familles guyanaises, on s’attache à garder sa fierté et sa dignité. J’ai dû m’assumer très tôt à mon départ en métropole (à quinze ans) et je me suis retrouvé confronté à la réalité de la vie. Il fautfaire les bons choix...

 

Pourquoi la musique, alors qu'on vous attendait peut-êtreplus sur le terrain sportif ?

Florent Malouda : Je suis un grand amateur de musique, et c’est une passion que j’ai envie de partager. De plus, je pense qu’un festival de cette envergure peut être un moyen de faire parler différemment de la Guyane. Attirer des pointures internationales peut entraîner une médiatisation internationale différente. J’aimerais beaucoup qu’on parle de chez moi autrement que « l’enfer vert »ou le « far west ». Nous sommes idéalement placés, et en même temps, noussommes d’une certaine façon enclavés.

 

Allez-vous chanter sur scène ?

Florent Malouda : Ce n’est pas vraiment prévu. Je ne voudrais pas faire fuir lepublic !

 

Quels artistes sont invités ?

Florent Malouda : La liste est très longu. Wyclef Jean, Beres Hammond, JahCure, Fantan Mojah, Luciano, Alaine entre autres en artistes internationaux, mais aussi Prof A, Moudjahiz, Nikko, Silo, etc.

L’idée étant de représenter au maximum la richesse culturelle non seulement de notre pays, mais aussi de nos voisins brésiliens, surinamais, du Guyana, d’Haïti, et aussi de la Jamaïque. Ce festival peut êtrel’occasion de passer un bon moment en famille car ce sont des artistes que vos enfants apprécient (quelles que soient vos origines, couleurs ou religion).

En Guyane, nous avons une culture exceptionnellement riche. Je connais un certain nombre d'artistes locaux, et je sais quelles difficultés ils rencontrent à s’exporter. Le talent est là, l’exposition un peumoins. Nous espérons que le fait de leur permettre d’évoluer sur leurs terresaux côtés d’artistes mondialement connus leur apportera un plaisir et une expérience supplémentaire, mais surtout une exposition mondiale.

 

Wyclef est-il un ami ? Il se dit qu'il vous a fait unprix d'ami ?

Florent Malouda : Non, pas vraiment. Mais je souhaite qu’on lui réserve unaccueil qui lui donne envie de participer à l’avenir à une éventuelle seconde édition.Je suis plus proche de Jah Cure et de Fantan Mojah.

 

Quand vous étiez jeune, qui est-ce qui vous faisait rêver,vous-même, comme artiste ?

Florent Malouda : J’étais très fan de Michael Jackson dans un premier temps. Puis dans mon adolescence, j’ai commencé à apprécier le reggae.

 

Quelles associations allez-vous faire bénéficier de ceprojet ?

Florent Malouda : Notre choix s’est porté dans un premier temps sur l’Amapo etAides Guyane.

L’Amapo par reconnaissance en quelque sorte pour letravail de fourmi colossal effectué depuis de nombreuses années. Cetteassociation a besoin d’une plus grande exposition pour pouvoir exposer sesbesoins auprès du grand public. Située dans un quartier sensible, elle gagne à êtreconnue du plus grand nombre.

Aides Guyane, parce que malheureusement, nous sommes réputés pour être la région française la plus touchée par cette maladie. C’est unetriste réalité. L’affluence du festival leur permettra également de délivrer un message.

 

Ce festival est une première édition ?

Florent Malouda : L’avenir nous le dira. Cela dépendra de la réussite populaire et donc de la réponse du peuple guyanais. Je me suis beaucoup investi pour quece soit une belle fête, donc j’espère une certaine communion.

Ensuite, en fonction du succès populaire, on avisera. Jeremercie déjà toutes les personnes qui ont œuvré pour cette première édition. Car ce n’est pas évident de gérer une manifestation d’une telle ampleur.

 

 Propos recueillis par Magali Filou