En pleine recrudescence de la crise sanitaire COVID 19, le nouveau président du Parc Naturel n’a rien trouvé de mieux à faire que de réunir quelques 120 agents et membres de son bureau à un cocktail déjeunatoire. Au menu, discours de séduction, baratin électoraliste sur les grandes ambitions du Parc, bla-bla-bla, musique à fond la caisse et grandes tapes dans le dos des camarades syndiqués. Tout cela à cinq mois de la fin de la mandature ! Pour la circonstance, les sites du Parc – Château Dubuc, Domaine d’Emeraude, Maison de la Mangrove, Fond Bourlet - seront fermés. Visiteurs et touristes n’ont qu’à aller se faire voir ailleurs pour y dépenser leurs euros.
Après cinq années passées à l’Assemblée de la CTM, la Martinique entière a pu apprécier le personnage, son éloquence, la fulgurance de ses innombrables interventions, son esprit perspicace et son appétence pour les questions liées à la protection et à la valorisation du patrimoine naturel (sic). D’ailleurs, « sa » proposition démagogique et loufoque de « Zéro pesticide » en lieu et place du « Zéro Chlordécone » a fait rire sous cape plus d’un, lors du récent COPIL tenu en Préfecture. Pour ce qui est de la Culture, c’est paraît-il comme la confiture. On peut donc lui faire confiance. Cependant, on ne sait pas si le célèbre groupe à pied du Sud a accepté d’être du ‘’gran pinting’’ d’aujourd’hui. L’annulation du fameux voyage en Espagne étant restée au travers de la gorge de certains musiciens !
Mais nos doucineurs, ceux qui ont fait la courte échelle sur les épaules d’Alfred Marie-Jeanne pour exister politiquement, ne comptent pas en rester là. Après leur tentative avortée de motion de défiance pour renverser le Conseil exécutif de la CTM, ils vont se lancer dans deux audits financiers et organisationnels. A défaut d’argument, il va bien falloir alimenter la campagne à venir. Or, l’audit de Juillet 2014, celui du cabinet parisien ACCES Conseil, qui avait coûté la bagatelle de 11.175 €, avait finalement atterri dans les placards ! Pourtant, nos comploteurs ne manquent pas de culot. Depuis quelques jours, ils sont en train de pleurnicher pour obtenir un rendez-vous auprès du Président du Conseil exécutif, histoire de lui faire les poches et de recruter à tour de bras à l’approche des élections territoriales. Chasser le naturel, il revient au galop. Mi bab !
Jean Laurent ALCIDE