Depuis maintenant 50 jours, une poignée d’agents grévistes aidés de la CDMT-CTM, un syndicat non représenté au Parc Naturel de Martinique et donc non légitime pour défendre le personnel de cette institution, utilise des pratiques brutales et violentes dans un conflit qui n’a que trop duré. Des accusations graves à l’encontre de Louis BOUTRIN, Président du PNM, sont relayées allègrement sur les médias sans aucun respect des règles élémentaires de déontologie. Or, les principaux leaders de cette contestation se singularisent par une méconnaissance du dossier qu’il souhaite pourtant défendre d’où la manipulation grotesque bien éloignée des intérêts des 149 agents du PNM.
Après avoir demandé la réintégration du directeur général des services (DGS), suite à son licenciement pour insubordination, ce syndicat prétend réclamer une médiation et de meilleures conditions de travail pour le personnel allant jusqu’à demander la mise à l’écart du président du PNM, accusé de harcèlement moral, de dictature et même de macoutisme.
Or, en juillet 2014, le Cabinet parisien ACCES Conseils rendait les conclusions d’un audit où il identifiait très clairement les sources des difficultés et des freins internes au fonctionnement du Parc Naturel Régional de Martinique.
"Méconnaissance du potentiel des collaborateurs - Traitement des conflits inexistants (où était la CDMT-CTM ? Pourquoi pas de médiation à l'époque ?) Sentiment de partialité, de favoritisme (la marque de fabrique du PPM) et d'injustice (eh oui, M. BRITHMER !).
Un rapport accablant qui révèle un constat peu glorieux et même terrifiant du management de Ronald BRITHMER, qui s’est empressé de faire disparaître toute trace de cet audit des archives ou ordinateurs du PNM. Pire, le DGS n’a mené aucune action corrective auprès des agents du parc naturel pour améliorer la situation actuelle. Une attitude méprisante vis-à-vis des agents qui lui rendent aujourd’hui la monnaie de sa pièce puisque seuls 19 agents / 149 (voir photos) le soutiennent dans sa stratégie absurde de « déchoukage du Président BOUTRIN »
Fort heureusement, les factures de cette mission, d’un montant de 11.175 € ont permis de remonter à ce cabinet d’expertise et de révéler au grand jour ce management calamiteux dont on veut aujourd’hui faire porter la responsabilité au Président en exercice du PNM. La vérité des faits finit toujours par triompher et nous oblige à divulguer les éléments de cet audit.
Jean-Laurent ALCIDE