Petit-Canal : le village du fruit-à-pain

flamm.jpgLe village du fruit à pain
Journée découverte du fruit-à-pain organisée par Lyann, l'association guadeloupéenne d'entraide et de solidarité, le dimanche 20/07/2008.
Habitation Duval - Route de gros cap
Infos-réservation : 0690424043-0690547843
Consultez le programme complet 

09H15 : Atelier
10H00: Table ronde
Franck GARIN - Animateur
Marie GUSTAVE - Professeur à la retraite
Sully GABON - Ingénieur agronome
Roberte DONGAR-JULIENNE : Pharmacienne
Félicité DOLOIR - Agro transformatrice
Hector POULLET - Agro transformateur.

12H30: Déjeuner à base de fruit à pain
Atelier

15H00: Conte . La légende du fruit à Pain avec Raphaël ANNEROSE
16H00 Ateliers

 Petit-Canal: une commune à découvrir

La commune de Petit-Canal s’étend d’un bout à l’autre du nord de la Grande-Terre. Elle doit son nom dès 1730 au canal creusé pour permettre l’extension du bourg et assurer un mouillage aux bateaux.
Le nombre important de moulins à vent tout comme les kilomètres de voie ferrée et les vestiges de l’usine Duval témoignent d’un passé sucrier fortement marqué.
Au milieu du 19ème siècle à la période de l’abolition de l’esclavage, des troubles sociaux éclatent. Pour mémoire deux monuments ont été érigés : une croix avec une plaque sur laquelle est gravée LIBERTE et un escalier monumental de 57 marches en pierre de taille avec comme inscription sur chacune d’entre elles les noms de tribus africaines.
Actuellement Petit-Canal est une commune originale avec ses ruelles au tracé singulier, son parc paysager vous invite à la découverte d’espèces végétales rares.
A 21 km de Pointe-à-Pitre, ce village paisible, baptisé au 17 ème siècle Mancenillier comme le célèbre arbre vénimeux, est cerné par la Mangrove.
Puis en 1730 devient le Canal pour prendre son nom définitif de Petit-Canal dès la seconde moitié du 18 ème siècle, en référence au plus petit canal creusé à cette période par les habitants. Celui-ci facilite l'extension du bourg et assure un mouillage sûr aux bateaux. Il est à l'origine de la création du bourg.

La vocation sucrière de Petit-Canal s'impose très rapidement, le nombre important de moulins à vent structurant le paysage est là pour nous le rappeler tout comme les quelques kilomètres de l'ancienne voie ferrée ou encore l'appontement de Beautiran.

Au début de la révolution industrielle, en 1844, s'implante l'une des premières usines centrales de l'île, celle de Duval.

La période de l'abolition de l'esclavage est marquée par d'importants troubles sociaux mais aussi par l'érection de deux monuments :
- le premier, en face de l'église actuellement amputée de sa croix célèbre l'abolition de 1848. Est gravé sur une plaque en marbre le simple mot LIBERTE.
- le second, dénommé Marches des esclaves est un escalier monumental de 54 marches en pierre de taille qui selon la tradition aurait été percé au moment de la libération des esclaves.

Mais il traduit en fait le basculement de l'activité du bourg sur le plateau.
En effet, le bas du bourg insalubre, ancien centre de la commune est délaissé au profit du haut du bourg en pleine évolution par lequel on accède par ces fameuses marches donnant accès à l'église.

Chaque habitation de l'époque, c'est-à-dire 44 au total, aurait réalisé chacune, une marche, les dix restantes étant un don du Conseil Municipal et du Conseil de la Fabrique.

L'usine de Beauport implantée sur la commune de Port-Louis absorbe dès 1890, l'usine Cluny, puis en 1929 l'usine Duval.

On assiste, ainsi, progressivement à la disparition des usines et des distilleries nécessitant une reconversion de l'économie locale vers le tourisme.