Cette enquête a été lancée à l'initiative du doyen de l'institution, Shakour Shaalan,qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI,"qui a eu l'écho de certaines allégations cet été", a indiqué WilliamMurray, porte-parole du FMI.
Sans rentrer dans les détails livrés par le quotidien Wall Street Journal, évoquant des relations intimes entre M. Strauss-Kahn et Mme Piroska Nagy, une ancienne responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI et mariée, le porte-parole a indiqué que "toutes les allégations, et en particulier celles impliquant l a haute direction, sontprises extrêmement au sérieux".
"Le doyen a fait appel à un conseil externe pour mener une enquête et déterminer la validité de ces allégations", a encore indiqué le porte-parole, selon qui les conclusions doivent être rendues "d'ici la fin de ce mois".
Les enquêteurs se demandent si M. Strauss-Kahn a faitpreuve de favoritisme à l'égard de Mme Nagy dans le cadre de ses missions au sein du FMI.
Dans un communiqué, M. Strauss-Kahn a indiqué donner"son plein soutien" à cette enquête, portant "sur un incidentqui est survenu dans ma vie privée en janvier 2008".
"J'ai coopéré et je continue de coopérer", a-t-ilpoursuivi, en assurant "n'avoir jamais abusé de ma position de directeurdu Fonds".
En 2007, le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait dû quitter ses fonctions après avoir été accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale.
Piroska Nagy, l'amante de Dominique Strauss-Kahn, ici en photo, une ancienne enployée du FMI partie dans des conditions douteuses, parachute doré ?