L'ancien coordinateur pour La Réunion des états généraux de l'Outre-mer est visé par plusieurs plaintes, dont la première a été déposée le 31 juillet par une employée de l'aéroport d'Orly.

« Je suis victime d'une cabale », déclare Paul Girot de Langlade, suspendu en attendant les résultats d'une enquête, dans un entretien publié jeudi par Le Parisien.

« Cette “ affaire ”, qui n'était à l'origine qu'un banal incident a été orchestré par l'actuel ministre de l'Intérieur », poursuit-il.

Un responsable du ministère de l'Intérieur, dont le nom n'est pas cité, répond dans les colonnes du quotidien que « c'est un argument un peu facile. Il n'y a jamais eu le moindre coup monté ».

Selon le préfet hors cadre suspendu, Brice Hortefeux a agit de la sorte « probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'Intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste ».

Paul Girot de Langlade en veut pour preuve le fait que la police ait convoqué d'elle-même la plaignante et que « les plaintes suivantes, déposées le 11 et 12 août par deux autres agents, ont été téléguidées ».

« Je ne suis pas raciste, je l'affirme haut et fort. Je suis tombé dans un piège. Derrière ça, il y a le ministère de l'Intérieur qui n'a pas été très clair avec moi », a-t-il ensuite expliqué sur RTL.

Après la suspension du préfet, Brice Hortefeux avait déclaré dans un communiqué qu'il ne tolèrerait jamais « que des propos racistes ou discriminants soient tenus dans notre pays, d'autant plus par un représentant de l'État, quel qu'il soit. Ces comportements sont indignes des valeurs de notre République. »