L'étudiante, âgée de 26 ans, "est parvenue à s'introduire dans le réseau informatique de l'université, pour laquelle elle avait travaillé comme vacataire, et avait manipulé deux années de suite ses notes pour obtenir un très bon classement", a indiqué à l'AFP une source policière, confirmant une information de Ouest-France.
Placée en garde à vue mardi, l'étudiante "a reconnu les faits et doit comparaître en octobre", a précisé cette source. Elle encourt trois ans de prison et 45.000 euros d'amende pour "modification de données résultant d'un accès frauduleux à un système informatique".
L'université a indiqué avoir porté plainte après qu'"au mois de juin 2010, les services de la scolarité de l'Université Rennes 2 ont constaté des anomalies sur les notes d'une étudiante inscrite en master psychologie".
"Des notes apparaissaient sur l'application de gestion des examens (Apogee) alors que l'étudiante n’avait pas été présente aux épreuves de la session de mai 2010", a-t-elle précisé dans un communiqué.
"Cette étudiante effectuait des vacations à l'université. Dans le cadre de ses fonctions, elle n’était pas habilitée à utiliser le logiciel Apogee mais a manoeuvré pour subtiliser plusieurs codes d’accès", a-t-elle indiqué.
L'étudiante a fait l'objet d'une sanction disciplinaire de cinq ans d'exclusion de tout établissement d'enseignement supérieur, selon l'université.
(Source AFP)