USA-CUBA : BEYONCÉ ET JAY-Z ONT-ILS VIOLÉ L'EMBARGO ÉCONOMIQUE ?

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Polémique sur le voyage de Beyoncé et Jay-Z à Cuba

Deux députés républicains américains veulent savoir si les deux stars ont eu la permission du gouvernement pour se rendre sur l'île malgré l'embargo économique.

Deux députés républicains américains veulent savoir si la chanteuse super-star Beyoncé et son mari, le rappeur Jay-Z, ont eu la permission du gouvernement des États-Unis pour leur voyage la semaine dernière à Cuba, malgré l’embargo économique.

Dans une lettre adressé vendredi à Adam Szubin, directeur du Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain, les représentants Ileana Ros-Lehtinen et Mario Diaz-Balart (Floride) ont demandé des informations sur le type d’autorisation que la chanteuse et son mari avaient obtenu avant de se rendre à Cuba.

«Comme vous le savez, la loi américaine interdit expressément l’autorisation des transactions financières pour les 'activités touristiques' à Cuba», soulignent-ils.

Partis célébrer leurs cinq ans de mariage à Cuba, Beyoncé et Jay-Z avaient fait sensation jeudi, lors d’une promenade dans les rues du centre historique de La Havane, suivis par des centaines de fans cubains.

Après la visite de la cathédrale, le couple a déjeuné dans un restaurant à proximité.

La veille au soir, ils avaient dîné à La Guarida, l’un des restaurants les plus chics de La Havane.

En application de l’embargo contre Cuba instauré en 1962, les citoyens américains ne peuvent pas se rendre sur l’île et y dépenser de l’argent sans autorisation spéciale du gouvernement.

Néanmoins, des milliers d’Américains se rendent chaque année à Cuba sans la permission officielle, souvent en passant par des pays tiers. Ces infractions sont rarement poursuivies.

Beyoncé est une fervente sympathisante de Barack Obama et avait aidé à récolter des fonds pour sa campagne de réélection en 2012.

Elle avait chanté l’hymne national américain lors de l’investiture du président Obama en janvier -- mais avait été soupçonnée d’avoir chanté en play-back.

SOURCE : Libération.fr