La Journée mondiale de l’eau à l’initiative de l’Unesco a choisi pour thème pour l’année 2009 les eaux qui traversent les frontières et qui nous lient tous ensemble.

En Guyane, nous partageons plus de 1200 km avec nos voisins. 510 km de partage du Maroni avec le Surinam, 730 km de partage de l’Oyapock avec le Brésil.

Une occasion de montrer que l’eau est un bien commun et que la préservation et la gestion de l’eau passent nécessairement par une coopération transfrontalière.

Il convient donc de mener des politiques communes avec nos voisins :

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  Pour l’accès à l’eau potable, droit essentiel de tout être humain.

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  Pour l’assainissement des eaux usées, qui doit se faire de part et d’autre des fleuves frontaliers, afin d’éviter la propagation de pollutions et de maladies.

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  Pour la lutte contre les pollutions en particulier celles liées à l’orpaillage, qu’il soit légal ou illégal.

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  Pour une agriculture précautionneuse de l’environnement favorisant autant que possible l’agriculture biologique.

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  Pour lutter contre la déforestation qui entraine une pollution des eaux par érosion des sols.

En temps que RUP (région ultra périphérique) de l’Union Européenne, la Guyane peut développer des projets communs avec les pays frontaliers avec l’aide de fonds européens. Et ainsi contribuer en Guyane, mais aussi au Surinam et au Brésil, au respect de l’échéance 2015 pour la directive cadre sur l’eau qui ambitionne de reconquérir la qualité des eaux en Guyane, et donc pour les fleuves Maroni et l’Oyapock.