Le monde de la clarinette en deuil

Barel COPPET nous a quitté
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Barel Coppet vient d'une famille de musiciens. Honoré, son frère est clarinettiste. Son beau-frère, Alfred Edmé, lui aussi. C'est d'ailleurs avec lui qu'il perfectionnera sa technique en tant que batteur d'abord. Barel Coppet suivra également les traces de Robert Mavounzy.

Il a à l'époque quatorze ans ! «Pour faire comme Robert Mavouzy», le jeune batteur tripote la clarinette du beau-frère Alfred. Lorsque ce dernier l'entend souffler dans le biniou, il est stupéfait et décide de le pousser. Barel Coppet fait alors équipe avec Émilien Antile et le voilà lancé. En 1944, après une période en Guyane, puis en France, Barel Coppet rentre au pays. Sa maîtrise de l'instrument est telle qu'il intègre rapidement l'orchestre de Pierre Louiss. De succès en succès, il signe chez Philips en 1955 et réalise une dizaine d'enregistrement.

«Mwen ni an loto nef» sort et recueille un retentissant hommage du public. Les concerts en cabarets, très en vogue à l'époque, se multiplient.

Puis les tournées : France, Europe, Afrique... A partir des années 90, Barel Coppet s'était peu à peu retiré de la grande scène pour se consacrer aux cours de musique pour comme il le disait lui-même : «assurer la relève !».
Avec "Le grand livre des musiciens créoles". Tome I. Sully Cally.