Ils sont tous pour la domiciliation de certaines responsabilités –à la carte et non exhaustives- à la Martinique, comme le prévoit l’article 74 de la Constitution de la République ; pour des relations, la coopération et des échanges avec les pays de la Caraïbe. Nous avons besoin pour cela d’élus courageux, compétents, sincères et agissant pour les intérêts du pays. Alain RAPON, rappelle que l’Europe est pour l’autonomie des régions ultrapériphériques et que nous le voulions ou pas notre pays évoluera dans ce cadre. Il est donc préférable que nous allions dans ce sens à une consultation positive, plutôt qu’elle nous soit imposée d’office par la métropole. Il explique en plus ce qu’il faut entendre par la loi organique concertée qui tient compte de nos doléances (avec le 74) et une loi ordinaire voté en France, applicable d’office avec ses avantages et surtout ses inconvénients comme c’est le cas depuis 1958 (avec le 73)… Henri LOUIS-REGIS est pour la maîtrise localement et la gestion du patrimoine martiniquais dans le domaine des attributions et des interventions de l’ASSAUPAMAR dans une Martinique responsable. Fernand PAPAYA du PCM explique notre intérêt pour le 74 et exhorte la population à voter massivement pour. Marlène CHANTEUR du RDM nous appelle à être courageux… David ZOBDA dit que le 73 devenu obsolète est à bout de souffle ; il est pour la domiciliation du pouvoir en Martinique et des démarches à la coopération avec la Caraïbe. Il ajoute qu’il nous faut des élus courageux. Francis CAROLE ne comprend pas la troisième voie sans issue du néo-PPM, qui n’est ni pour le 73 ni pour le 74 et qui finit par se glisser dans le 73. Il faut comprendre Letchimy, l’homme du moratoire suite, lui qui ignore le contenu des œuvres de CESAIRE. Il dit OUI au 74 pour confirmer la légitimité du congrès et des urnes devant l’Etat français. Louis BOUTRIN explique que le traité de Lisbonne, qui vient d’être adopté le 1er décembre 2009, donne pour la première fois une définition juridique de l'Autonomie Régionale. L'article 73 tel qu'il figure dans la Constitution française risque d'être incompatible avec cette définition du traité. Nous avons donc le devoir et intérêt de dire OUI dès le 10 janvier 2010. Alfred MARIE-JEANNE explique qu’on n’est trahi que par les siens et que S. Letchimy, parmi d’autres, en est une illustration flagrante. La Ministre de l’O-M, Mme Penchard, n’a de cesse de dire à ce député sourd et aveuglé – encore lors de leur dernière rencontre la semaine dernière- que la France ne fera pas dans l’immédiat de réforme institutionnelle pour satisfaire à ses caprices. Claude LISE, pour le 74 afin de renaître de nouveau pour un nouveau départ. Il dit que le néo-PPM aux ordres du Letchimy fait le plus sale boulot qui soit en faisant peur, en matraquant le travail de CESAIRE. Pour finir, Le président du Conseil régional rejoint celui du Conseil général avec la dernière enveloppe de publicité encore bien cachetée des grands commerçants locaux. Dans cette enveloppe en est sorti un chat-en-sac contaminé et très infecte qui dit NON au 74. Le public se leva pour lancer à l’unisson un « miaw-miaw… » de chat malade. Il a surtout besoin de bouffer beaucoup de rats. Il est dangereux, on ne peut plus rien faire pour le sauver. La feuille fut enfin déchirée et jetée. Il faut surtout retenir que la France, qui n’est pas pour le statu quo, ne participera pas à la campagne et ne prend donc aucune position pour quelque soit la tendance. D’ailleurs nos élus pour le 74 n’ont besoin (de) et ne sollicitent aucune aide de l’extérieur pour les prochaines campagnes. Voici de nombreuses photos pour illustrer cette soirée. Je ne peux pas envoyer des films de la soirée, trop lourds à porter. Je peux les fournir à l’aide de la clé. Léandre LITAMPHA