OBJECTIF 74 reprend le flambeau.
Le Comité OBJECTIF 74 avait donné rendez-vous à la population des Anses d’Arlet à la Paillote Pacubana de PETITE-ANSE le SAMEDI 2 JANVIER 2009 à 17 h 30. Il s’agissait de faire un exposé des raisons du choix de l’Art. 74, développer l’argumentaire mis au point par diaporama par le groupe de la société civile.
Les interventions des membres du Comité dont le niveau de compétence est de plus élevé en la matière en cette fin de campagne, à dix jours de la consultation ont pu animer cette réunion publique. Cette soirée de débat a été ponctuée par les interventions de Louis Boutrin, Porte-Parole d’Objectif 74, Gérard Dorwling-Carter, Avocat et David Dinal, cardiologue. La question proposée par le Président de la République est la suivante : "Approuvez-vous la transformation de la Martinique en une Collectivité d’Outre-mer régie par l’Article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République." L’art. 74 sera soumis aux Martiniquais par référendum comme le précise le décret présidentiel du 17 novembre 2009. L’objet de ce "rendez-vous citoyen" à Petite Anse des Anses d’ Arlet était d’informer la population sur les enjeux de cette réforme institutionnelle et statutaire, de permettre que mieux informé aujourd’hui, le citoyen puisse décider en conscience demain, un préalable indispensable à toute démarche démocratique. Les habitants sont venus nombreux et après avoir regardé le visuel didactique avec attention, ont posé beaucoup de questions. Il s’avère qu’à la veille du scrutin les incertitudes demeurent encore sur la question du foncier, les désagréments que cela pourrait causer à ceux qui voudraient vendre leur terre à des non-Martiniquais, la question de l’Europe et des entraves à la liberté de protéger l’emploi au profit des Martiniquais. Mais il semble bien que les chimères entretenues au début du débat sur le maintien des ressources en cas de transfert de compétences, des droits acquis, la loi organique ont été effacées. Les citoyens de la société civile ont donc dès le lendemain de la trêve des confiseurs repris le flambeau. Résultat de tout cela le 10 janvier 2010.