LES VOEUX DE SARKOZY à l'OUTRE MER : ... Il FAUT ARRÊTER L'ASSISTANAT !

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L'EGALITE DES DROITS GARANTIE LE 24 JANVIER
(NDLR : ... Comme le 10 janvier dernier !) 

  


SAINT-DENIS DE LA REUNION : Le président de la République termine son séjour à la Réunion avec un discours d’une heure. des voeux présentés à l’ensemble de l’Outremer. Cela concerne près 3 millions d’ultramarins. Par Karine Sigaud-Zabulon RFO.

Devant près de 8 mille personnes, le président de la République Nicolas Sarkozy a transmis ses vœux au public massé au Parc des Exposition à Saint-Denis, mais aussi à tous les citoyens vivant sur un territoire de l’Outremer. Avant de commencer, le chef de l’Etat a tenu à rendre hommage au peuple haïtien et aux victimes du puissant tremblement de terre qui a frappé le pays mardi 12 Janvier

Hier - 16:31


« L’Outremer, une chance pour la Métropole  »

Le chef de l’Etat insiste sur la richesse de l’Outremer des 3 océans. «  12 territoires indissociables de l’autorité de notre pays  » déclare à la tribune Nicolas Sarkozy. Une fenêtre ouverte qui selon lui, est une fenêtre ouverte sur le monde. «  la diversité doit être prise comme une force et non comme une menace  » insiste le chef de l’Etat.

«  L’Etat a démontré sa capacité à se remettre en cause  »
La crise sociale dans les départements d’Outremer a semble t’il eu un impact dans la gestion gouvernementale dans ces régions éloignées. Les blocages ont été identifiés et des solutions ont été trouvées selon le chef de l’Etat. Des Etats généraux, sont sorties 137 mesures déclinées territoire par territoire. Elles s’articulent sur 4 axes  :
- Sortir de la crise notamment avec la LODEM, la loi pour le développement économique de l’Outremer.
- Un engagement concret dans la lutte contre la vie chère, avec notamment la chasse à ceux qui verrouillent le marché.
- La création d’un développement économique endogène dans chaque territoire.
- L’égalité des chances et promotions sociales au niveau de l’Etat.

Arrêter l’assistanat
Si des mesures et des engagements sont pris pour répondre aux différentes revendications, le président de la république insiste sur le fait que l’Etat n’est pas responsable de tous les maux. Pour Nicolas Sarkozy il faut rompre avec les habitudes du passé. Seuls doivent payer, le mérite, l’effort, les initiatives. Le développement économique doit être endogène. Le chef de l’Etat insiste sur la nécessité de construire une économie différente, et pas sur les bases de ce qui existent dans l’hexagone. 

Question statutaire
L’uniformité ne doit pas être la règle. «  Il est important que chaque territoire trouve son propre point d’équilibre au sein de la République  ». Chaque territoire peut et doit selon le chef de l’Etat adapter son fonctionnement à son environnement.  Une ligne rouge à ne pas franchir, celle de l’indépendance. Durant son discours, le Nicolas Sarkozy fait référence à la prochaine consultation en Martinique et en Guyane ce dimanche 24 janvier en précisant que quelque soit la réponse, la Martinique et la Guyane resteront des départements d’Outremer avec les mêmes droits qu’aujourd’hui. La Nouvelle Calédonie doit quant à elle, se prononcer d’ici 2014 sur une autodétermination. Sur ce point le président de la République a insisté sur l’importance d’une participation importante des électeurs. La réforme sur le mode de scrutin en Polynésie française sera également étudiée cette année. « La Polynésie Française a droit au sérieux de ses élus et non a une vaste comédie...  »

Nicolas Sarkozy termine son discours avec une ouverture sur l’année 2011. Une année dédiée à tout l’Outremer au niveau national. Le président de la république a désigné l’écrivain Daniel Maximin comme commissaire en charge de cet évènement.

Un discours perturbé par des manifestants. Quelques heures avant la prise de parole du président de la République au Parc des Expositions à Saint-Denis de la réunion, des manifestants se sont fait entendre. Des enseignants et des syndicalistes étaient venus protester contre la politique du gouvernement. Ils ont été dégagés par une cinquantaine de policiers avec des gaz lacrymogène. Le calme est revenu une demi-heure avant le début du discours du président de la république.

Par Karine Sigaud-Zabulon RFO;