Essayer un partenaire, c’est l’adopter, ou le jeter. Alors que certaines se lancent à l’aveuglette prétextant que toute expérience est bonne à prendre, il y a celles, plus cérébrales, qui, loin de se précipiter, préfère l’étude préalable avant de se lancer dans des ébats à l’issue incertaine. Pendant longtemps, les expertes se sont éprouvé à chercher des méthodes fiables pour déterminer l’étendue des compétences masculines, avant expérimentation. Il n’en existe malheureusement pas. Petit rappel des diverses expertises les plus extravagantes pour détecter les éléments prometteurs.
Dis-moi comment il mange
Rappelez-vous « 9 semaines et demi », le rapport entre plaisir de la chaire et nourriture y était plus que suggéré. De sa façon de cuisiner à sa manière de manger, le plaisir de la table en dirait long sur sa façon d’appréhender sa sexualité. Ainsi, si votre objet d’étude est du genre à se goinfrer avec le plat de résistance alors que vous n’en êtes qu’aux amuse-bouches, vous êtes censée faire le lien quant à la possible absence de préliminaires. Côté préparation, est-il du genre à prendre son temps et laisser mijoter les plats, comme il ferait monter en vous le désir à petit feu ? Brûle-t-il ses préparations d’impatience ? A-t-il soigné la décoration de table, comme il aurait agencé le contexte de vos futurs ébats ? Il n’est peut-être tout simplement pas doué pour les arts culinaires et la déco. On ne peut pas être bons partout.
Sportif ou danseur, sinon rien
En la matière, les Cubains, les Portoricains, bref les Latinos seraient les champions. Sexy à souhait, leur réputation d’amants inégalables leur vient également de la sensualité dont ils font la démonstration dans leur déhanché sans pareil. Mais si dans ce cas précis, le don pour la danse est déterminant, sachez que tous les bons éléments ne sont pas systématiquement de bons danseurs et inversement. Un autre paramètre : l’endurance. Quoi de mieux qu’un sportif pour tenir la distance, pensez-vous. C’est sûr, si le spécimen fume trois paquets de cigarettes par jour et se vautre dans le canapé 24/24h, mieux vaut ne pas se lancer dans un effort trop violent qui risquerait de l’achever, et vous décevoir.
Des pieds et des mains
Si l’on aime rassurer ces messieurs en leur répétant que « la taille, ce n’est pas ce qui compte », il faut être honnête, un équipement trop petit peut s’avérer décevant. Là encore, de vieilles croyances donnent quelques pistes pour déterminer la consistance de l’objet étudié. D’abord, la taille des mains et des pieds. Les extrémités du corps humain devraient, a priori, être proportionnelles. La longueur depuis la base de la paume jusqu’à l’extrémité des doigts serait donc un indicateur intéressant, tout comme la longueur et la largeur du nez. Une pensée pour Pinocchio. Et son modèle de voiture ? Il paraît que les hommes pas vraiment gâtés compenseraient par l’achat de gros modèles. Tout ce que vous y gagnerez, c’est passer pour une « tantine la roue ».
Beau parleur, et alors ?
Avant même de déterminer la taille ou la dextérité, une expérience passe par l’adéquation des êtres ou plus communément : les atomes crochus. Un savant mélange de désir et de séduction que le sujet observé doit maîtriser à la perfection. Et s’il était doué pour le cérébral et complètement à côté de la plaque, une fois passé à la pratique ? C’est ce qui s’appelle un beau parleur. Il vous fait vibrer, sait enjoliver et se fait une réputation du diable. Mais en pratique rien ne garantit une explosion des sens. On passe alors de la chaleur de ses discours à la totale platitude de ses actes. Avec grosse déception à la clé.
Trop beau pour…
Ah le bellâtre ! Il est tellement beau que l’on s’imagine déjà toutes les compétences qu’il a pu développer avec ses précédentes conquêtes. D’ailleurs, il peut faire partie de la catégorie des beaux parleurs. Super réputation, mais le reste ne suit pas. Normal, il est tellement beau qu’il ne fait plus aucun effort pour satisfaire sa partenaire. Après tout, peu importe, cela lui suffit pour attirer ses prétendantes. Pourquoi ne pas donner sa chance à son congénère moins courtisé, qui déploiera toute son ingéniosité pour vous combler de plaisir ?
Linda Saci