Problème de santé, sensation de malveillance par rapport au système électoral, sont, entre autres, les motifs d’une telle décision a expliqué le concerné.

« C’est lamentable de constater que 7 mois après la tragédie du 12 janvier rien n’est fait pour changer la situation dans le pays », a dit l’ex-conseiller électoral qui dénonce le mauvais fonctionnement de l’institution.

« Si tout allait bien, j’aurais pu y rester », a lâché Jean Enel Désir, soulignant que l’exécutif et le secteur dont il représentait au conseil électoral provisoire n’ont rien à voir avec une telle résolution.

M. Désir a tenu à préciser que sa décision est personnelle et exempte de toute influence, indiquant n’avoir aucun sentiment de regret de quitter l’organisme électoral.

L’Eglise Catholique avait accordé 24 heures, à  compter de lundi, à Jean Enel Désir, pour démissionner, avions-nous appris. Il avait promis de rendre public un communiqué pour se désolidariser de Jean Enel Désir.

Selon une source proche de l’institution électorale, l’Eglise Catholique voulait, depuis l’éclatement du scandale de corruption qui éclabousse l’organisme électoral, demander à M. Désir de se retirer du CEP, mais l’exécutif avait refusé, arguant qu’une telle décision allait fragiliser le collège électoral (ndlr).

SOURCE : ScoopFM