09H15 : Atelier
10H00: Table ronde
Franck GARIN - Animateur
Marie GUSTAVE - Professeur à la retraite
Sully GABON - Ingénieur agronome
Roberte DONGAR-JULIENNE : Pharmacienne
Félicité DOLOIR - Agro transformatrice
Hector POULLET - Agro transformateur.
12H30: Déjeuner à base de fruit à pain
Atelier
15H00: Conte . La légende du fruit à Pain avec Raphaël ANNEROSE
16H00 Ateliers
Petit-Canal: une commune à découvrir
La vocation sucrière de Petit-Canal s'impose très rapidement, le nombre important de moulins à vent structurant le paysage est là pour nous le rappeler tout comme les quelques kilomètres de l'ancienne voie ferrée ou encore l'appontement de Beautiran.
Au début de la révolution industrielle, en 1844, s'implante l'une des premières usines centrales de l'île, celle de Duval.
La période de l'abolition de l'esclavage est marquée par d'importants troubles sociaux mais aussi par l'érection de deux monuments :
- le premier, en face de l'église actuellement amputée de sa croix célèbre l'abolition de 1848. Est gravé sur une plaque en marbre le simple mot LIBERTE.
- le second, dénommé Marches des esclaves est un escalier monumental de 54 marches en pierre de taille qui selon la tradition aurait été percé au moment de la libération des esclaves.
Mais il traduit en fait le basculement de l'activité du bourg sur le plateau.
En effet, le bas du bourg insalubre, ancien centre de la commune est délaissé au profit du haut du bourg en pleine évolution par lequel on accède par ces fameuses marches donnant accès à l'église.
Chaque habitation de l'époque, c'est-à-dire 44 au total, aurait réalisé chacune, une marche, les dix restantes étant un don du Conseil Municipal et du Conseil de la Fabrique.
L'usine de Beauport implantée sur la commune de Port-Louis absorbe dès 1890, l'usine Cluny, puis en 1929 l'usine Duval.
On assiste, ainsi, progressivement à la disparition des usines et des distilleries nécessitant une reconversion de l'économie locale vers le tourisme.