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ferrari.jpgLaurence Ferrari ou l'irrésistible ascension d'une blonde!

La plus glamour des journalistes télé a les dents longues. Et cela a fini par payer...Ce soir, vers 19h58, après la pause météo d'Evelyne Dhéliat, les lumières du 20h feront plein feu sur leur nouvelle titulaire : Laurence Ferrari. Elle a donc détrôné l'indétrônable Patrick Poivre d'Arvor et présentera le 20h de TF1 dès la rentrée. Une nouvelle ère commence, après vingt ans de règne PPDA. Le roi est mort, vive la reine. 

Portrait d'une «tueuse»… 

Dans une interview, Laurence Ferrari affirmait vouloir enseigner deux valeurs à ses enfants, Baptiste (14 ans) et Laetitia (12 ans): la tolérance et le travail. «J'aimerais leur faire comprendre que dans la vie, tout se mérite. J'en suis l'exemple.» A 41 ans, Laurence Ferrari, belle blonde, respire la douceur: son joli sourire souligné d'un grain de beauté lui a récemment valu, en France, d'être désignée comme la plus glamour des journalistes télé. Les apparences peuvent être trompeuses. «Fonceuse, pugnace, acharnée», ainsi la décrit Rodolphe Belmer, le patron de Canal+, qui l'emploie depuis deux ans. Une «tueuse» sous des dehors de top model.


Un univers impitoyable


Une nouvelle ère commence, après vingt ans de règne PPDA. Le roi est mort, vive la reine. Le problème, c'est que le roi est coriace. Chassé de son royaume comme un malpropre, il reste un personnage sollicité et apprécié. Pour preuve, en milieu de semaine dernière, alors que le couronnement de Ferrari est imminent, c'est à Patrick Poivre d'Arvor que VSD offre sa couverture. Le torse velu en pâture aux lectrices nostalgiques, le journaliste "fait face", indique l'hebdomadaire.

Mais malgré ses efforts, le vieux lion demeure impuissant face au rouleau compresseur de la com' de TF1, qui met même en ligne une vidéo présentant les essais de Laurence pour le 20 H (du jamais vu !). Ce matin, c'est bien la blonde journaliste qui apparaît sur la moitié des magazines télé et dans la presse people. L'ex-femme de Thomas Hugues est au coeur de toutes les attentions, comme elle a pris possession du bureau central dans la rédaction de TF1 (laissant l'ancien bureau de PPDA à Catherine Nayl, directrice de la rédaction).

Si nul ne semble encore lui avoir prêté serment d'allégeance (dans la presse et dans la tour de TF1), personne ne veut louper sa montée des marches.

Trébuchera ? Trébuchera pas ? Tous les yeux sont rivés sur elle.

Ce matin, c'est au nouveau domicile de Marc-Olivier Forgiel, sur Europe 1, que Miss Ferrari clôt son marathon promotionnel. Elle se dit sereine et très concentrée. Marco, fidèle à ses racines, lui pose La question : a-t-elle reçu un SMS d'encouragement de PPDA ? "Non, j'ai reçu des messages de tous ceux qui comptent, Jean-Pierre Pernaut, des gens de la rédaction de TF1 et des anciens collègues de Canal +". Si Laurence n'a jamais vraiment voulu commenter les attaques de son prédécesseur, ce matin, elle lâche son missile, l'air de rien.

Il faut dire que son challenge est de taille. Pour le dernier JT de PPDA, le 10 juillet dernier, 9,6 millions de téléspectateurs (soit 49,3% de parts de marché) étaient réunis devant leur poste. Effet de curiosité oblige, ils devraient être aussi nombreux ce soir. Dans le cas contraire, TF1 pourrait redouter que les nombreux téléspectateurs qui avaient juré fidélité à Poivre mettent leurs menaces à exécution et désertent la Une.

Laurence Ferrari, qui affirme pour le moment ne pas avoir "d'objectifs chiffrés, mais seulement de faire un bon journal", tente de relativiser : "Pour les téléspectateurs, c'est le réflexe TF1 qui prime. Pendant l'été, alors que les présentateurs changent, les audiences sont aussi bonnes voire meilleures. Effectivement cet été, Julien Arnaud a réalisé une meilleure part d'audience que Claire Chazal en juillet, 40% contre 30,8%...

 

Dans «Prête à tout» le film de Gus Van Sant, Nicole Kidman ne reculait devant rien, même le meurtre, pour se faire un nom à la télé. Même sans tomber dans de tels extrêmes, Laurence Ferrari fait penser au personnage, physiquement aussi. «Je suis et je mourrai journaliste», répète-t-elle comme un leitmotiv. Fille de Gratien Ferrari, ex-maire centriste d'Aix-les-Bains, en Savoie, Laurence Ferrari est partie de rien et n'en est pas peu fière. Ses débuts, elle les a faits comme journaliste à l'édition Rhône-Alpes du Figaro Magazine. Engagée à TF1, elle collabore avec les stars comme Jean-Pierre Pernaut dans «Combien ça coûte» ou Michel Drucker dans «Studio Gabriel».

 

La gloire, la vraie, elle y accède en coprésentant avec son mari Thomas Hugues, «Sept à Huit», le magazine politique du dimanche soir sur TF1. Elle assure aussi, dès 2002, les remplacements de Claire Chazal comme présentatrice du 20h le week-end: le Graal, ultime, s'approche. La rivalité opposant les deux blondes fait les délices de la presse people. Qui tuera l'autre?

 

Le scénario de «Prête à tout» n'est pas loin. La titulaire s'accroche et, à la surprise générale, c'est Laurence Ferrari qui s'en va, direction Canal+ en 2007. «Pour ses valeurs de liberté, d'insolence» justifiait-elle à l'époque.


Intervention de Nicolas Sarkozy?

Le président Sarkozy lui-même, si proche de la direction de TF1, a-t-il, comme le prétend la rumeur, facilité le retour triomphal de Laurence Ferrari? Recevant sur TF1, en 2005, celui qui refusait encore d'avouer sa candidature, la présentatrice avait conclu l'entretien d'un piquant «c'était donc Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle». Monsieur avait été séduit par le culot.

«Réactif, il est très agréable à interviewer», s'emballe encore aujourd'hui Laurence Ferrari au sujet du président. Selon le Daily Mail , une courte «love affair», dîners aux chandelles et escapade au Maroc, aurait lié en automne dernier les deux divorcés de fraîche date. Closer avait dû verser 12 000 euros à la journaliste pour avoir relayé l'affaire en France. Richard Berry, le séduisant acteur, serait sa dernière conquête. Mais elle refuse d'évoquer sa vie privée. Tout juste sait-on que le piano lui sert de bol d'oxygène. Mais quand elle en parle, c'est aussitôt pour faire des références à son métier. «Dans un entretien, il faut jouer tantôt staccato, tantôt pianissimo.» Incorrigible!