«Vingt-cinq ans après l’accident de Tchernobyl, la responsabilité de l’Etat n’est pas reconnue par la justice. Ce non-lieu est un déni de justice pour les victimes de cette crise sanitaire, notamment pour les nombreuses personnes souffrant de troubles de la thyroïde», écrit l’eurodéputée dans un communiqué intitulé «Procès Tchernobyl: l’Etat au-dessus des lois».
«Dans le cadre de la campagne présidentielle, je proposerai une nouvelle législation qui tienne compte des risques sanitaires induits par de telles catastrophes. La justice ne doit plus être "aux ordres" et l’Etat doit prendre ses responsabilités lorsqu’il a failli, ce qui a été le cas lors de la catastrophe de Tchernobyl», poursuit-elle.
«Nous irons jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme s’il le faut»
Dans un autre communiqué, l’eurodéputée EELV Michèle Rivasi, fondatrice de la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) estime également que «ce non-lieu est un non-sens».
«La justice a eu les moyens - preuves à l’appui - de démontrer la tromperie aggravée du professeur Pellerin, qui a mené à la consommation d’aliments dont les niveaux de contamination dépassaient les normes fixées par l’UE».
Mme Rivasi «invite l’Association des victimes de la thyroïde à se pourvoir en cassation afin de poursuivre leur quête de justice et de vérité». «Nous irons jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme s’il le faut», avertit-elle