Permettez moi de vous rappeler que de manière volontariste la Municipalité a mis en place depuis 1986 un Office Municipal de la Culture, dans la lignée de l’action menée par AIME CESAIRE à Fort-de-France, dont l’objectif à travers de nombreuses manifestations culturelles, visait une sensibilisation de la population de tous âges à l’importance de la culture dans notre société, par la mise en place d’un Festival et d’une Biennale durant 17 ans, qui ont acquis une renommée internationale.
Je n’insiste pas là-dessus, puisque c’est de part l’ambiance culturelle créée au Marin, que l’idée vous est venue de vous installer dans notre commune.
Je vous rappellerai par la même, que l’idée du Marché d’Art Contemporain a été initiée en 2002, par André PIERRE-LOUIS et moi-même. Que cette idée avait eu pour origine, la constatation qu’en Haïti, l’art naïf était exposé naturellement dans les marchés.
L’idée était également de créer un espace où les artistes pourraient vendre leurs œuvres. Je crois d’ailleurs que Le Marché d’Art Contemporain du Marin est aujourd’hui le lieu où le plus d’œuvres d’artistes martiniquais est vendu.
Certes, vous avez participé activement à la préparation de ces évènements annuels dont le rôle était dès le départ, la mise en contact de nos plasticiens martiniquais avec d’autres artistes de renoms et tout particulièrement ceux du monde Caraïbe.
Cela jusqu’à l’édition 2009, à laquelle vous êtes intervenu pour le compte de la Mairie.
Hélas, déjà à cette dernière, vous aviez tenté de saboter le M.A.C au vu et au su de tous.
Vous savez que personnellement, je n’ai jamais désiré faire du Marché d’Art Contemporain du Marin une manifestation élitiste, contrairement à votre opinion personnelle qui a souvent voulu exclure de manière arbitraire, les jeunes artistes martiniquais, à cause de vos tendances élitistes. Et j’ai du intervenir plusieurs fois pour ouvrir la manifestation aussi bien à des artistes de renom, qu’à des jeunes artistes méritants, simplement pour leur amour de l’Art, à l’exemple des étudiants de l’IRAVM.
Rodolphe DESIRE