COTE D'IVOIRE : L'UMP SIGNE UN ACCORD DE PARTENARIAT AVEC LE PARTI DE OUTTARA

cope.ouattara.jpg

Vers une redéfinition de la France-à-Fric ?*

L'UMP a signé samedi à Paris un accord de partenariat avec le Rassemblement des républicains (RDR, libéral), parti du président ivoirien Alassane Ouattara

* NDLR 
PHOTO : Copé et Ouattara à Abidjan en octobre 2011. 

.

L'UMP a signé samedi à Paris un accord de partenariat avec le Rassemblement des républicains (RDR, libéral), parti du président ivoirien Alassane Ouattara. Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, parti du président français Nicolas Sarkozy, a paraphé cet accord "de coopération et d'amitié" avec son homologue ivoirien du RDR, Amadou Soumahoro, lors d'une rencontre organisée par l'UMP et intitulée "La France avec les printemps africains".

Participaient également à cette rencontre, salle Gaveau, le ministre-conseiller spécial du nouveau président sénégalais Macky Sall, Mahmoud Saleh, et Sidya Touré, ancien Premier ministre guinéen et actuel président de l'Union des forces républicaines (UFR, opposition).

 

"Les putschs militaires n'ont plus d'avenir"

 

A cette occasion, M. Copé a estimé qu'en Afrique, "les élections truquées (devaient) appartenir au passé"."En 2011-2012, 18 élections présidentielles se sont tenues ou se tiendront en Afrique (...) Certes, il ne s'agit pas de tomber dans un optimisme béat, certains de ces scrutins sont imparfaits et des tentatives de putschs continuent même d'avoir lieu dans certains Etats, comme cette semaine en Guinée-Bissau, où l'instabilité règne malheureusement", a-t-il dit.

"Néanmoins, je veux le dire avec force, les putschs militaires n'ont plus d'avenir (...) L'échec très rapide du putsch lamentable au Mali ne fait que renforcer ma conviction. Ce type d'opération est condamné par avance", a souligné le numéro un de l'UMP. A une semaine du premier tour de l'élection présidentielle française, M. Copé a affirmé que "la nouvelle politique africaine de la France, c'est Nicolas Sarkozy qui la conduit" alors que "la Françafrique, c'est celle du PS et de son candidat", François Hollande.