EXTRAITS d’ « IMBATTABLES CREOLES » (éditions Anne.C) :

   . « …les Martiniquais, plus massivement aliénés, jouent alors sciemment le rôle de rabatteurs aux dépends des Guyanais. » (p. 128)

   . « Le tempérament des Martiniquais - assis sur une longue et obsédante fascination pour l’autorité (fascination transférée du béké aux divers échelons de l’administration coloniale), et stimulé par un opportunisme à tout crin, le désir irrépressible de parvenir et la vanité - les livrait totalement à la volonté du pouvoir local et gouvernemental dont ils étaient les commensaux. » (p. 129)

   . « Régulièrement renforcée par de nouveaux apports pendant plus d’un siècle, la fraction martiniquaise a participé, sans qu’on en ait eu une claire conscience, au minage du « rakaba » (grosse souche ramifiée) guyanais. » (p. 131)

   . « Dans le même temps où les Martiniquais arrivent plus nombreux en Guyana, les zones rurales du littoral et de l’intérieur se dépeuplent plus rapidement en créant plus de vide dans l’arrière-pays qu’il n’en existait auparavant et en augmentant gravement la charge démographique de l’île de Cayenne » (p. 132)

   . « C’est seulement a posteriori que l’évidence s’impose ; à savoir : c’est la mémoire brouillée, la volonté dissoute, la conscience égarée, elle-même subornée, capturée, déportée de sa voie initiale que la souche guyanaise a pu être soumise à l’assimilation demandée, en son nom - sans consultation préalable - par un des plus éminents représentants de la faction martiniquaise : Gaston Monnerville. » (p. 132)

   . « …le métissage apparaît comme une rupture de l’ordre naturel - un désordre - puisque la Nature (ou le Créateur) n’a pas originellement inclus les variétés métisses dans le Genre humain (la r-gle fondamentale de la Nature naturante étant celle de la pureté). P. 167

   . « Le métissage s’apparente à une immolation à caractère délibérément profanateur et meurtrier, car il se traduit par une forme de destruction de l’intégrité de l’un et de l’autre des individus engagés dans cette entreprise (suicide-homicide). P. 168

   . « Nombre de sociétés - peuples ou races - (sauf celles qui en sont les victimes impuissantes) éprouvent pour le métissage une répugnance instinctive accusée et le perçoivent comme un abatardissement, une dégénerescence : une infamie débouchant sur l’incarnation du mauvais, du défectueux. » (p. 1689)

   . « De ce qui ressort du métissage, on comprend facilement que le surmétissage (métissage à partir du métis) ne peut constituer qu’une lourde aggravation. » (p. 169)

   . « Par conséquent, brandir le métissage (et le sur-métissage, forcément) comme le ferment désirable de la paix dans le monde relèverait de la psychiatrie si cette initiative ne se signalait déjà comme une monstrueuse imposture puisque sa propagation dans nos sociétés constitue l’un des signes les plus évidents de la décomposition. » (p. 170)

                                            Etc….etc…