La boutique de "Man Jeanne" ravagée par un surprenant incendie
Samedi vers de 3 heures du matin, la boutique de Man Jeanne est la proie des flammes. L’alerte est rapidement donnée par les voisins, réveillés pour certains par l’explosion des bouteilles de gaz et les déflagrations au beau mitan de la nuit. Accourus sur les lieux, les pompiers, au péril de leur vie, ont courageusement combattu un sinistre qui fort heureusement n’a fait aucune victime.
Au bout du petit matin, les Carbétiens découvrent l’étendue
des dégâts. Interloqués par les ravages provoqués par le feu, ils s’interrogent
sur l’origine de ce dernier. Rapidement, les langues se délient et la rumeur
d’un incendie volontaire circule comme une trainée de poudre. D’aucuns affirment
avoir vu la porte de « chez Man Jeanne » ouverte vers 2 heures du
matin et de la lumière à l’intérieur.
Quoi qu’il en soit, les gendarmes de l’identification
criminelle auront à déterminer à l’issue de leurs investigations, les
causes du sinistre. Pour autant, cet incendie pose à nouveau la question de la
domiciliation des pompiers dans la commune du Carbet, une promesse électorale de
l’actuel maire qui s’est purement volatilisée depuis sa campagne
démagogique de 2008. No comment !
Au feu les
pompiers, la boutique de Man Jeanne brûle !
Aux dires des riverains, les pompiers ont mis près de 40
minutes pour accourir sur les lieux du sinistre. C’est d’ailleurs, ceux de
Case-Pilote qui arriveront les premiers suivis de ceux de Saint Pierre, de Schoelcher
et de Fort-de-France. Rien de bien étonnant pour un début de week-end puisque
la politique actuelle du SDIS MARTINIQUE est de diminuer les effectifs des
pompiers professionnels de nuit. S’agissant du casernement de Saint-Pierre, la
situation est plus que préoccupante : Pas de conducteurs de camions poids
lourds, pas de pompiers professionnels. Il n’y a plus que des pompiers
volontaires qui assurent, depuis des décennies de souffrance, une mission de
secours et de protection des biens et des personnes.
On n’ose imaginer la catastrophe que serait un incendie de
la distillerie en plein jour sur une RN2 particulièrement embouteillée par la
noria quotidienne de camions !
Il faut que cela change car on ne peut mettre ainsi en
danger la population au motif de prétendues économies. Samedi matin, une tragédie
humaine a été évitée. Fort heureusement, les détonations des bouteilles de gaz
de la boutique de Man Jeanne ont eu pour conséquence de réveiller les riverains
immédiats.
Reste à espérer que Béatrice, dont l’installation au rez
de chaussée de l’immeuble HLM de la place Jules Grévy avait été refusée par
l’édile actuel, trouvera un élan de solidarité communal pour repartir d’un bon pied.
Louis BOUTRIN