Le Président de l UA devrait faire attention, très attention.
Les derniers événements devraient le faire réfléchir et réfléchir dans le bon sens.
A défaut de faire preuve de loyauté envers son institution, il
devrait faire preuve d’intelligence et opter d’urgence pour une analyse
approfondie de la situation.
A moins qu’il ne soit déjà trop tard. Pourtant les alertes ont été nombreuses !
La première alerte concerne sa fonction de président qui fait de lui
automatiquement le garant des intérêts de l’établissement.
L’ex-directeur du CEREGMIA a toujours cherché à établir une relation
binaire avec les présidents de l’UA(G) : ou tu obéis à mes ordres et tu
signes tout ce que je te demande de signer ! Ou je te déclare la
guerre !
Tous les présidents qui ont fait acte d’allégeance envers Fred
Célimène sont inquiétés par la justice aujourd'hui. Tous les présidents
de Région, qui se sont crus au-dessus de tout, sont aujourd'hui
inquiétés par la justice et plus grave encore ont vu leur image
populaire très sérieusement entachée et dégradée.
Conséquences pour les différents présidents qui se sont
succédés : soit ils en sortis éclaboussés, soit ils se sont fait mettre
, soit ils se sont opposés à toute compromission ( à ce jour seulement deux présidentes ont fait ce choix) et ont fait preuve de courage pour défendre les intérêts supérieurs de l Université.
Le silence de l’actuel président de l’UA est bien un aveu :
qu’est-ce qui l’empêche seulement de dire qu’il mettra tout en œuvre
pour défendre les intérêts de l’UA ? En quoi dire cela, juste cela,
serait-il dérangeant ?
La deuxième alerte envoyée à l’actuel président de l’UA vient de la
société civile et c’est ici qu’intervient l’intelligence. Un président
qui accueille autant de jeunes dans son institution devrait être capable
de « prendre la température », de sentir monter l’indignation.
Dans une société hyper connectée, l’information circule plus vite que
l’air, et est donc plus efficace que les anciens arrangements entre
amis. Il devient difficile de cacher, de dissimuler une information, de
la contrôler comme c’était encore le cas à une certaine époque. Dès lors
la puissance des réseaux occultes se trouve en balance avec la
puissance de l’indignation populaire qui s’exprime sur les réseaux
sociaux.
La stratégie des réseaux occultes passe par le secret, celle des réseaux sociaux
s’appuie sur la transparence. Or à terme, l’opinion publique finit
toujours par l’emporter car elle préserve un intérêt général, et non pas
une succession de petits intérêts particuliers.
Oui, le peuple est une entité qui sait se protéger, quand les
institutions ne savent plus le faire. C’est pourquoi les puissants, les
chefs, les dirigeants, les sachants, les élus, les présidents, les
donneurs d’ordre doivent avoir ce nouveau schéma dans un coin de leur
soi-disant grosse tête.
Les réseaux sociaux, la version numérisée de l’opinion publique, sont
un contre pouvoir extrêmement puissant capable de balayer les
paradigmes d hier.
Prenez donc garde, Monsieur le Président de l’UA !
Regardez en arrière ! Les anciennes méthodes de dissimulation, de
pression des entourages, de menaces, d’intimidation fonctionnent moins
bien et ne résistent guère à l’épreuve du temps, à l’accélération et à
la soif générale de la société de la fin des privilèges, des injustices,
gages d’une juste répartition des ressources communes.