Prévu.initialement du 21 au 31 mars 2018, le procès d’Alfred MARIE-JEANNE n’aura duré qu’une demi-journée, le temps nécessaire à ses avocats et à ceux de Maguy MARIE-JEANNE & de Mark FRAMPTON de mettre à nu les très nombreuses irrégularités observées dans l’ordonnance de renvoi devant la 11ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Absence d’audition
préalable des prévenus, éléments manquants à charge et à décharge,
irrégularités dans les procédures d’instruction, c’en était trop pour le
Tribunal qui a renvoyé, pour cause d’irrégularités, le dossier d’instruction au
Ministère public qui devra rectifier cette ordonnance de renvoi.
Dans sa présentation des faits, la Présidente
a montré une parfaite maîtrise de la chronologie des faits où les rendez-vous
judiciaires viendront rythmer avec une ponctualité troublante le calendrier
électoral d’Alfred MARIE-JEANNE. Une situation ubuesque qui n’a pas échappé à la
perspicacité de la Présidente avant les réquisitions d’un Procureur de la
République qui a reconnu l’existence des irrégularités caractérisées à un point
tel que s’est interrogé sur l’absence d’une demande de relaxe par les conseils
des prévenus ! Au final, une suspension de séance avant un renvoi de cette affaire
aux calendres grecques devant une juridiction qui reste à déterminer.
Visiblement, en ce deuxième jour
de Printemps, sous les assauts répétés des robes noires, le Perroquet Vert a
laissé beaucoup de plumes dans les couloirs glacés de la Cité judiciaire de
Paris. Reste à savoir s’il survivra après l’audience du 24 mai prochain où sera
examinée la plainte d’Alfred & Maguy MARIE-JEANNE contre le Procureur pour
faux, usage de faux et recel...