Alors que toute la Martinique avait les yeux rivés sur la suite des négociations de ce jour entre la présidence de l'UA et la délégation composée du collectif d'étudiants et de personnels de l'UA, l'UPEM, la FCPE et le comité Vigilance Anti-Corruption, voilà que la gouvernance centrale de l'UA a rompu le dialogue et quitté la table des négociations. Les raisons de cette rupture: le fait que le collectif ait demandé à la présidence de l'UA de maintenir les arrêtés d'interdiction d'accès qu'avait pris Corinne Mencé-Caster en 2015 et qui n'ont pas été abrogés ou alors de prendre sur la même base de nouveaux arrêtés en raison des troubles à l'ordre universitaire !
Cette exigence a provoqué la fureur du staff du président, et en particulier, du vice-président du Conseil d'administration, Michel Geoffroy, particulièrement virulent quant à un refus catégorique sur ce point.
Hier, à l'entrée du campus, la directrice de cabinet du président, Laura Cassin, s'était déjà illustrée par un comportement hsytérique, craignant pour la "vie de son président", alors que les menaces de mort adressées aux étudiants du pôle Martinique l'avaient laissée de marbre.
Mais ce refus catégorique et cette virulence à l'endroit de tous ceux qui s'opposent au retour du trio du CEREGMIA s'expliquent aisément quand on lit dans la décision de la Cour d'Appel ( contenu de décision que le président et Geoffroy et les autres vice-présidents ont soigneusement caché) que L'UNIVERSITÉ NE S'OPPOSE AUCUNEMENT AU RETOUR DES MIS EN CAUSE.
Voilà l'appel à l'apaisement traduit dans une décision de justice: pourquoi les juges de la Cour d'appel seraient-ils plus royalistes que le roi?
Nous ne voulons pas de "soutireurs" de mafieux à la tête de notre université ! Non ! Jamais! Difé ké pri mè nou pé ké moli !