Manmay lot bo, Manmay Matinik
Mesdames et Messieurs, en vos grades et qualités,
Chers amis et Camarades
Président Alfred Marie-Jeanne
Nous voici donc réunis dans les conditions du « Monde d’après » avec une crise sanitaire qui nous affecte tous et qui vient perturber nos habitudes.
Cette crise sanitaire qui s’éternise n’est pas une simple parenthèse dans nos vies.
Car, les liens étroits entre dérèglement climatique, érosion de la biodiversité et apparition de ces pandémies qualifiées de zoonoses sont plus que jamais d’actualité. Plusieurs spécialistes s’accordent là-dessus.
Dès lors, les impacts immédiats de la COVID-19 ne peuvent plus éclipser les problématiques environnementales en renvoyant aux calendes grecques l’impératif écologique.
La transformation vers un modèle de développement plus respectueux de l’environnement s’inscrit, plus que jamais, dans des stratégies de résilience car, l’urgence sanitaire tant redoutée est finalement intimement liée à l’urgence climatique et écologique que l’on tarde à aborder.
Oui, ce constat, si terrible soit-il, s’impose également à chaque Martiniquais.
Car, la Martinique est directement concernée par les problématiques environnementales de ce monde alors même qu’elles lui semblent bien lointaines.
Que ce soient la déforestation des poumons de la notre planète, le dérèglement climatique, l’épuisement progressif des ressources énergétiques fossiles, le risque de pénurie d’eau, le risque de pénurie alimentaire, la dégradation de notre environnement, la perte de biodiversité, l’invasion d’algues Sargasses, les phénomènes de pollutions agricoles notamment au Chlordécone, tous ces phénomènes ont, ou auront, un impact sur notre quotidien.
Ces crises multiformes ne sont pas sans conséquence sur l’Homme et sur notre capacité de résilience, c’est-à-dire notre capacité à rebondir et à surmonter les difficultés, à imaginer et à participer, sur sa capacité à s’impliquer dans la société, sur notre capacité à prendre ses responsabilités, tant individuelles que collectives.
Alors, après l’exécution d’une bonne partie du PROJET DU GRAN SANBLÉ 2016-2020, il nous faudra lancer de nouvelles initiatives de transition écologique.
Il nous faudra nécessairement repenser les stratégies économiques actuelles pour assurer déjà notre souveraineté alimentaire, car la première urgence humaine en cas de crise demeure l’alimentation.
De nouvelles stratégies économiques à travers notamment la relocalisation de l’économie, la maîtrise de nos dépenses énergétiques, le développement des énergies renouvelables et le développement des activités économiques de proximité privilégiant les circuits courts.
L’objectif étant de lutter contre la désertification de nos bourgs et de nos campagnes en relocalisant la production, la distribution et la consommation pour que la grande majorité des emplois soit développée sur l’ensemble du territoire.
OUI, notre jeunesse aussi a le droit de vivre et de travailler au pays.
C’est à ce prix que nous pourrons garder notre jeunesse au pays, celle en âge de procréer, pour lutter contre le déclin démographique.
C’est aussi l’engagement de MARTINIQUE-ÉCOLOGIE durant la mandature précédente par cette irrigation permanente des politiques publiques qui m’ont été confiées par Alfred Marie-Jeanne à travers plusieurs initiatives de transition pour relever le défi écologique :
- Relever le défi énergétique,
- Réussir la transition des transports publics, malgré les nombreux bâtons dans nos roues, surtout par les mauvais perdants de décembre 2015 et leurs alliés de la CFTU. Malheureusement, ce sont encore les plus vulnérables, les plus démunis, ceux qui n’ont pas les moyens de se procurer une voiture individuelle qui sont les premiers pénalisés. Et, cela c’est intolérable !
- Repenser l’Aménagement du territoire,
- Assurer une gestion des politiques publiques (économie bleue, croissance verte, économie circulaire, biodiversité et politiques environnementales)
CERTAINS, À DÉFAUT D’INITIATIVES CONCRÊTES, alors même que l’Assemblée de Martinique a aussi un pouvoir d’initiative, ont passé leur temps durant toute la mandature à tenter de définir le mot DÉMOCRATIE oubliant au passage un fondement de la démocratie : L’ETHIQUE
OUI, les objectifs que nous venons de présenter doivent impérativement s’inscrire dans une démarche basée sur un fondement : L’Éthique, une espèce en voie de disparition en politique !
Nous appelons Éthique, ce contrat social avec les Martiniquais et le pays-Martinique,
Mais aussi, ce respect de la parole donnée,
Ce respect du contrat de mandature signé,
Ce respect des engagements politiques,
C’est aussi cette cohérence entre la pensée et l’action.
Cette question de principe nous renvoie à une double dimension de l’Écologie politique :
Celle que nous pourrions qualifier d’Éthique de la responsabilité, à savoir l’obligation de répondre devant les générations actuelles et à venir de la préservation du patrimoine que nous avons reçu de nos parents. C’est aussi, la responsabilité de valoriser ce patrimoine.
Et puis, il y a l’Éthique de l’efficacité : la vraie mesure des enjeux doit imposer une obligation de résultats. S’installer au pouvoir, faire carrière en politique ne suffira plus. Il faudra aussi pouvoir et devoir rendre compte et surtout, à l’instar d’Alfred MARIE-JEANNE, GÉRER EFFICACEMENT L’ARGENT DES MARTINIQUAIS.
Après avoir restaurer l’équilibre financier et budgétaire, Alfred MARIE-JEANNE a ouvert le champ de tous les possibles mais aussi de toutes les convoitises à tel point, qu’aujourd’hui, il y a près de 17 listes candidates à ces élections territoriales.
Pour répondre à cette double exigence, la Martinique aura besoin de toutes ses générations, des expertises les plus aguerries comme les plus novatrices pour doper, de manière régulière, la vitalité interne du mouvement.
POUR CONCLURE,
Mesdames et Messieurs, chers(es) amis(es)
Vous vous rendez bien compte que les initiatives de transition écologique proposées par MARTINIQUE-ÉCOLOGIE n’ont rien à voir avec l’écologie cosmétique que l’on ajoute à la dernière minute en fin d’un programme électoral.
Nos initiatives de transition écologique s’inscrivent résolument dans une vision politique prospective du pays tout entier.
Un pays de responsabilité retrouvée autour de compétences,
Un pays où le patrimoine naturel, notre richesse la plus sûre, sera une des composantes actives de son développement.
Alors, vous avez bien compris que face à ces enjeux, il n’y a pas photo.
NOTRE CHOIX SERA À NOUVEAU AUPRÈS DES ORGANISATIONS DU GRAN SANBLÉ ET DES PERSONNALITÉS DE L’OUVERTURE.
Avec les organisations réunies autour du GRAN SANBLÉ, nous avons déjà intégré la transition écologique dans notre projet politique.
Mieux, nous le mettons déjà en œuvre au sein de la CTM.
Alors, REJOIGNEZ-NOUS
Rejoignez LA LISTE GRAN SANBLÉ POU MATINIK (GSPM) conduite par Alfred MARIE-JEANNE pour faire triompher la Martinique.
Mèsi anpil, mèsi anchay
Petit-Bourg (Rivière Salée), 13 mai 2021
Louis BOUTRIN
Président de MARTINIQUE-ÉCOLOGIE