En 2020, la planète entière est frappée par une pandémie de coronavirus qui est venue bousculer nos habitudes de vie.
La Martinique n’est pas épargnée par cette fièvre obsidionale.
Face aux mesures d’urgence adoptées par le gouvernement pour limiter la propagation de cette pandémie nous avons pu maîtriser les effets des trois premières vagues de cette pandémie. Malheureusement, en 2021, l’ouverture incontrôlée des frontières, notre baisse de vigilance, le débordement des hôpitaux, les insuffisances de la prise en charge hospitalière et la virulence du variant Delta ont plongé la Martinique dans un deuil sans précédent.
Pas une commune, pas un quartier, pas une catégorie socio-professionnelle, pas une famille, n’a pu résister aux effets dévastateurs de ce variant. Nous devons donc tirer les leçons de cette hécatombe et préparer l’avenir avec sérénité.
Au-delà de cette épreuve inattendue, le pays Martinique doit aussi relever une multitude d’urgences et nous sommes face à un carrefour de crises sociales, sociétales, identitaires, économiques et écologiques qui nécessitent, elles aussi, des réponses urgentes.
Les exemples de l’empoisonnement au Chlordécone, l’invasion des algues sargasses, les épisodes répétitifs de brumes de sable d’origine saharienne, les fortes concentrations en particules fines et en polluants organiques persistants de l’air, la montée du niveau de la mer et la disparition de notre littoral illustrent parfaitement ce désordre écologique.
Autre impératif : le réchauffement climatique. La Caraïbe vient d’enregistrer des records de températures avec des épisodes de forte chaleur durable favorisant des ouragans de plus en plus dévastateurs mettant à mal nos économies insulaires. Nous sommes donc les premières victimes de ce dérèglement climatique même si nous sommes loin d’en être les premiers responsables.
Face à cette nouvelle donne mondiale, il faut que nous soyons capables de réagir vite. De nous adapter vite. De mettre en place des politiques publiques dont nous avons besoin pour conforter un développement soutenable.
La Martinique est donc placée devant un choix déterminant pour son devenir. Un choix à assumer collectivement et qui requiert un engagement solidaire.
C’est à cet engagement que nous vous convions aujourd’hui à travers la primaire proposée par les écologistes durant ce mois de septembre 2021.
En effet, l’élection présidentielle d’avril 2022 justifie à elle seule une mobilisation de l’ensemble des citoyens, ceux des mégapoles comme ceux des villes et villages les plus reculés.
Face à de tels enjeux, MARTINIQUE-ÉCOLOGIE vous invite à réitérer votre confiance au candidat Yannick JADOT d’Europe-Écologie-Les-Verts qui, par son projet, son pragmatisme et sa vision pour l’avenir saura enclencher les processus de transition écologique et de justice sociale indispensables au changement tant espéré.
L’élection présidentielle vous appartient aussi !
Faites le choix de l’écologie politique.
Votez Yannick JADOT.
Martinique, le 20 septembre 2021
Louis BOUTRIN
Président de MARTINIQUE-ÉCOLOGIE
Auteur de « L’Audace de Changer – Un new deal écologique pour la Martinique » Scitep Éd. fév.2021