Enfin !

Après liquidation judiciaire prononcée en 2014 (Hôtel-Club) et 2015 (Hôtel Marouba), ces deux structures hôtelières ont finalement trouvé des repreneurs à l’issue de plusieurs années de procédures infructueuses. C’est en février 2022 que l’EPFL avait procédé au lancement de nouveaux Appels à Manifestation d’intérêt et réceptionné huit dossiers de candidature pour le site du Marouba. Deux dossiers étaient recevables à l’issue de la seconde phase, le projet « Hôtel Dream Village et Suites » d’Assurance Tourix et le projet « Sapotille » du groupe Nexalia & Partenaires. C’est ce dernier qui a été retenu en attendant que la Société Best Western, propriétaire de plusieurs hôtels en France et dans la Caraïbe, puisse clarifier son apport au projet.

Un 4 étoiles au Carbet

La réalisation du projet d’un montant d’investissement de 14 millions d’euros devrait s’étaler sur 19 mois et créer pas moins de 80 emplois attendus par toute la population du Carbet et de la Côte Caraïbe. D’ici là, les bâtiments de l’actuel Marouba seront totalement démantelés pour laisser place à un magnifique hôtel 4 étoiles, Thalasso & Resort, développé sous la franchise de Best Western. Entièrement construit en bois, dans le décor de carte postale (voir photos ci-dessous) et dans un environnement verdoyant, l’hôtel conservera un arborétum agrémenté de bassins d’eau de mer et d’eau douce et disposera d’installation photovoltaïque s’inscrivant ainsi dans une démarche de sobriété énergétique et de haute qualité environnementale.

Pour mémoire, on se souvient de la polémique des municipales de mars 2020 et des allégations du Maire du Carbet accusant Louis Boutrin de bloquer le projet du Marouba alors même que, preuves à l’appui sur les plateaux de télévision, l’ex-conseiller exécutif à la CTM, s’évertuait à lui rappeler que la CTM n’était pas propriétaire du Marouba et qu’il ne pouvait donc pas prêter à son opposant autant de pouvoir. L’hôtel et le terrain de 3 hectares 16 ayant été acquis le 19 octobre 2015 par l’EPFL pour le prix de 2.2 millions d’euros, à l’issue d’une vente des mains de la Société Civile Immobilière du Coin.

« La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera » disait Émile Zola. Cependant, au-delà de ces épiphénomènes et polémiques communales, l’histoire retiendra qu’en l’absence du maire, Jean-Claude Écanvil, les élus de l’Assemblée de Martinique ont voté à l’unanimité à la reprise de ces sites hôteliers et qu’un fleuron de l’économie touristique de la Côte Caraïbe renaitra bientôt de ses cendres pour le bonheur de tout un territoire.

Louis BOUTRIN
Conseiller territorial
3^ème Vice-Président de l’EPFL