Le Congrès des droits civiques (CRC) prend position.
Les chefs traditionnels africains devraient s'excuser pour le rôle que leurs ancêtres ont joué dans la traite des esclaves, ont estimé mercredi des organisations de défense des droits de l'homme au Nigeria.
Le Congrès des droits civiques (CRC), une coalition de dizaines d'organisations de défense des droits de l'Homme, a estimé dans un communiqué qu'après les excuses du Sénat américain en juin et celle de l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, c'était au tour des dirigeants traditionnels du continent noir.
Si ou wè 74 la paka pasé, mwenmèm ké sav sa pou mwen fè" Alfred Marie-Jeanne va-t-il démissionner ? Suite à notre article diffusé également sur Facebook, des internautes réagissent. Réaction de Mathurin et la réponse très pertinente de Suleiman Rouibi. (Dessin Pancho in France-Antilles)
P-au-P, 10 nov. 09 [AlterPresse] --- Le premier ministre, Jean Max Bellerive, se retrouve ce 10 novembre devant la chambre des députés pour la présentation de son énoncé de politique générale.
Le sénateur ex-UMP de Polynésie française Gaston Flosse, qui venait de perdre son immunité parlementaire il y a six jours, a été placé en détention provisoire à la prison de Nuutania, dans la banlieue de Papeete, à Tahiti.
C’est à bord d’une voiture banalisée, en toute discrétion, que Gaston Flosse a quitté le tribunal de Papeete. Pendant ce temps-là, les forces de l’ordre avaient organisé un leurre, faisant croire que l’ancien président de la Polynésie se trouvait dans un fourgon... Un transfert suivi par des dizaines de militants de son parti, chantant des cantiques et lançant des cris hostiles à la France et à sa justice.
La date de la Consultation référendaire a été avancée au 10 janvier 2010.
Suite à l'avis du Conseil d'Etat les dates initialement proposées ont été modifiées pour respecter un délai de 15 jours entre les deux scrutins.
Une décision qui n'est pas sans poser d'énormes problèmes de calendrier compte tenu de la proximité des fêtes de fin d'année. La campagne officielle débute du 2 janvier jusqu'au 9 janvier à minuit.
"Si ou wè 74 la paka pasé, mwenmèm ké sav sa pou mwen fè"
Alfred Marie-Jeanne va-t-il démissionner ?
par Louis Boutrin
Saint-Pierre, capitale économique, culturelle et politique de la Martinique d'avant 1902. C'est à Saint-Pierre que l'esclave Romain s'est révolté et que l'abolition de l'esclavage fut promulguée en 1848.
C'est à Saint-Pierre que Marius Hurard a créé le Parti Républicain Progressiste et revendiqua l'Autonomie de la Martinique.
C'est aussi à Saint-Pierre qu'Alfred Marie-Jeanne, après des années de combat pour l'émancipation du peuple Martiniquais, décide de mettre chacun en face de ses responsabilités : "man pé ké kontinyié tout lavi mwen chayé dlo an panyé ba pèson".
Une déclaration qui, en cas d'échec du OUI au 74, laisserait supposer une démission d'Alfred Marie-Jeanne à l'instar de celle du Général de Gaulle en 1969.
Malgré les manifestations hostiles des lobbies et de l'opposition, la réforme de la Santé de Barack Obama, un texte de 2.000 pages, a été approuvée par 220 voix contre 215, à l'issue de 12 heures de débats au Congrès.
"Des opportunités comme celles-ci se présentent peut-être une fois à chaque génération" a déclaré le président des Etats-Unis. Le vote du texte au Sénat s'annonce difficile.
Du Forum Social Caribéen à l'exhibitionnisme de la Peur !
Tristes Tropiques disait Claude Levis Strauss. Le célèbre ethnologue s'en est allé la semaine dernière sans s'être penché sur le cas de Joseph Virassamy. Un énergumène qui, hier encore, tentait de nous convaincre de la nécessité d'un Forum Social Caraibéen pour sortir la Martinique de l'impasse et qui, aujourd'hui, déclare vouloir exhiber sa peur de l'article 74 à chaque Martiniquais.
Un monument de délire que l'on pourrait intituler ... l'Eloge de Honte. Photo : De gauche à droite, Marc Pulvar (DCD), Joseph Virassamy, Philippe Pierre Charles (Actuellement Président du K5F).
L’actuel débat sur le passage ou non de la Martinique à l’article 74 est l’occasion pour un certain nombre d’individus, de partis ou de mouvements d’exprimer toutes sortes d’énormités qui, hélas, dans ce pays où il n’y a ni opinion publique ni sanction contre la médiocrité, passent comme lettres à la poste. Plus c’est gros, plus ça marche ! Et chaque jour apporte, sur Internet et dans la presse écrite surtout, son lot de tout et de n’importe quoi, brouillant ainsi à loisir une question qui, pourtant, au-delà des chinoiseries juridiques, est d’une clarté et d’une simplicité désarmantes : les Martiniquais veulent-ils enfin commencer à prendre leurs responsabilités ? Point à la ligne.
Accompagné de son conseiller politique David Axelrod, le chef de l'exécutif américain s'est rendu en fin de matinée au siège du Congrès -fait rare pour un président- afin d'y plaider une dernière fois la cause de sa réforme, priorité numéro un de son programme de politique intérieure, et de lancer un appel personnel à tous les députés du groupe démocrate.